mardi 29 décembre 2015

nouvelle chapelle

Gloire à Dieu ! Après des multiples recherches, nous avons trouvé enfin une chapelle dans le Var, que le propriétaire met gracieusement à notre disposition. Dès que je serai de retour d’Afrique, au début du février civil, on fera quelques réparations nécessaires et dès que possible, il y aura la première Liturgie.


Vôtre archimandrite Cassien


mardi 22 décembre 2015

L’incroyable histoire de Poutine et des Juifs

Pour contrebalancer les articles dans notre presse mensongère, qui font de Poutine et de la Russe le bouc émissaire de ce qui se passe dans le monde, voici un récit :

La photo qui figure à la une montre Poutine racontant son histoire. Beaucoup de personnes d’entre vous n’auront jamais vu, entendu, ou lu l’histoire suivante. Une fois que vous la connaîtrez, vous ne plus verrez jamais Poutine de la même façon.
Voilà une petite histoire, qui a eu lieu à Saint-Pétersbourg il y a environ 50 ans. Un jeune garçon non-juif grandissait dans une famille très pauvre. A cette époque, la plupart des gens vivaient dans des appartements que plusieurs familles partageaient, il y avait des chambres pour les familles et une cuisine et un salon communs pour tous.
Ses parents n’étaient presque jamais à la maison. Il avait la chance que la famille voisine dans l’appartement commun l’invite souvent, afin de ne pas le laisser seul. Le père était professeur et l’aidait à faire ses devoirs, il le gardait par amitié pour ce jeune garçon. La famille, qui était juive, l’invitait aussi pour les repas du vendredi soir, le Shabbat. Il se souvient de la façon dont ils avaient l’habitude de prendre un vieux livre et de lire après le repas.
A cette époque, le garçon racontait à ses parents : « Ces gens sont impressionnants. Ils ne se battent jamais entre eux. Il y a beaucoup de respect entre le mari et la femme, une belle famille émouvante. »
Beaucoup, beaucoup plus tard, le même garçon a grandi et est devenu Premier maire adjoint de Saint-Pétersbourg. Il était question de l’ouverture d’une école juive à Saint-Pétersbourg, il y a environ 19 ans. Le maire adjoint a appris que le gouvernement de la ville ne donnait pas la permission d’ouvrir l’école, pour des raisons qu’il ignorait.
Il s’est adressé au vice-ministre de l’éducation et lui a demandé « comment se fait-il que vous ne voulez pas donner l’autorisation d’ouvrir l’école juive ? » Il a répondu, « parce que je suis juif et tout le monde dira que c’est parce que je suis juif que j’ai permis l’ouverture de l’école. Je pensais que ce serait mieux de garder le statu quo. Il n’y a pas école juive et nous allons laisser la situation telle qu’elle est, ce sera mieux pour tout le monde. »
Le garçon, adjoint au maire de Saint-Pétersbourg, a pris les papiers et a signé les documents lui-même. Bien qu’il n’ait pas été autorisé à signer parce qu’il n’avait aucune prérogative du ministère de l’Education, il a néanmoins signé les papiers. C’était la première école juive a ouvrir ses portes à Saint-Pétersbourg. Ce garçon était Vladimir Vladimirovitch Poutine.
Cinquante ans plus tard, ce jeune garçon aidé par une famille juive, a marqué de son empreinte la vie juive en Russie, et il n’y a aucun doute que sa renaissance et sa réussite sont dues à la présidence de la Russie de M. Poutine. Aucun autre président dans le monde n’a fait face avec tant de force et de manière si radicale à l’antisémitisme. 

JUIF ET JUIF

Le Sionisme est une chose, c'est un mouvement politique.
Autre chose est la religion juive, dont font partie les juifs qui remontent à Abraham, les juifs convertis, Ashkénazes et Séfarades, et les juifs d’Ethiopie, qu’on appelle les Falashas.
Autre chose aussi le peuple juif, dont les membres ne pratiquent pas nécessairement la religion juive.
Autre chose encore Israël qui est une nation où habitent aussi bien des juifs que des personnes originaires d’autres nations.
Le Sionisme est pour nous à rejeter car …, mais la religion juive est à tolérer, et bien que leurs ancêtres aient fait crucifier le Seigneur, les juifs doivent être aimés, car ce sont nos prochains, et Israël est à visiter car c'est la Terre sainte où le drame de notre salut s’est accompli.
A. Cassien

mardi 8 décembre 2015

Sermon pour l’approche de la fêté de la Nativité du Sauveur



Aux approches de la très-sainte solennité dans laquelle notre Sauveur, a bien voulu naître parmi les hommes, par une effet d'une miséricorde toujours admirable, il est de notre devoir, mes très chers frères, de penser sérieusement à la manière dont nous devons nous disposer à l'avènement du Tout-puissant, pour avoir le bonheur de recevoir notre Roi et notre Maître, au milieu des acclamations de joie, avec l'honneur, la gloire et les louanges convenables, et de paraître en sa présence avec des transports dignes de lui, dignes des bienheureuses troupes de saints qui l'environnent. Autrement, nous mériterions d'être rejetés de devant lui, à cause de notre difformité, et de souffrir avec les pêcheurs une confusion éternelle. Je vous exhorte donc et je vous prie d'apporter tous vos soins, avec la grâce de Dieu, pour vous approcher en ce grand jour de l'autel dit Seigneur, avec une conscience nette et sans tâche, un cœur pur et un corps chaste, et d'y recevoir son corps et son sang, non à votre condamnation, mais pour la guérison et le salut de vos âmes.  Le Corps de Jésus Christ est proprement notre vraie vie, comme il le dit lui -même : Si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang vous n'aurez pas la vie en vous. (Jn 6,14). 
Celui donc, qui veut en recevant Jésus Christ, recevoir en même temps la vie, qu’il change sa vie criminelle; car, s'il ne change pas de vie, ce serait à sa condamnation, qu'il recevrait l'auteur de la vraie vie; au lieu de rendre son état meilleur, il le rendrait pire, et se donnerait la mort, au lieu de se donner la vie; car, c'est ainsi que l'explique l’Apôtre :  Celui qui mange le corps du Seigneur, et qui boit son sang indignement, mange et boit son jugement et sa condamnation. (1 Cor 11,27). 
S'il nous convient, en tout temps, d'être comblés et brillants de bonnes œuvres; combien à l'approche de la naissance de notre Seigneur, nos bonnes œuvres doivent-elles plus luire, devant les hommes, comme dit l'Evangile. (cf. Mt 5,46). Un peu de réflexion sur ce qui se passe parmi nous suffirait pour vous engager, mes frères, à suivre les avis que je vous donne. Lorsque un grand de la terre veut fêter sa naissance ou celle de son fils, avec quelle minutieuse attention n'approprie-t-il pas sa maison, quelques jours auparavant ! Si elle n'est pas assez claire, il la fait blanchir, il la fait orner et parsemer de fleurs, en un mot, il n'épargne ni soins, ni dépenses, pour ramasser tout ce qui peut procurer de la satisfaction à l'esprit et de l'agrément aux sens. Pourquoi tout cela, mes très chers frères ? Pour célébrer, avec joie, le jour de la naissance d'un homme, qui doit bientôt mourir. Or, si l'on se fait un plaisir de tous ces soins, de toutes ces attentions et de ces dépenses, pour la fête de sa naissance ou de celle de son fils; que ne devons-nous pas faire, dans l'attente où nous sommes du jour de la naissance de notre Seigneur ? Cet homme, pour qui vous faites si volontiers tous ces préparatifs, doit bientôt mourir; que ne devez-vous donc pas faire pour celui qui est immortel ? Voyez donc à apporter tous vos soins, pour que Dieu ne voie rien dans votre âme, de ce que vous ne voudriez pas vous même trouver dans votre propre maison, en un de vos jours de fête. 
Si un respectable père de famille, si un grand prince, vous invitait à la fête qu'il ferait au jour de sa naissance, comment voudriez-vous y paraitre vêtus ? Ne rechercheriez-vous pas, ce qu'il y a de plus propre, de plus nouveau, de plus parant, de plus éclatant ? 
Faudrait-il vous dire, que des habits anciens, vieux, grossiers, tachés et malpropres, déplairaient et offenseraient ceux qui vous auraient invité ? Feriez-vous moins, donneriez-vous moins d'attention, pour solenniser le jour de la naissance du roi éternel ? J'ai la confiance, qu'avec le secours de Jésus Christ, vous allez faire tous vos efforts pour orner votre âme de toutes sortes d'œuvres, de vertu, de simplicité, de tempérance, comme  d'autant de fleurs, de pierres précieuses, afin d'aller, en quelque sorte, au-devant de la solennité du roi éternel, c’est-à-dire, de la naissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ; et avec une conscience tranquille et assurée, par la pratique des brillantes vertus de chasteté, de charité et de l'abondance des aumônes. Si c'est de cette manière que vous vous disposez à célébrer le jour de la naissance de notre divin Sauveur, il viendra à vous, il ne vous honorera pas seulement d'une visite, comme en passant, mais il reposera en vous, et prendra plaisir d'y établir sa demeure pour toujours, ainsi qu'il est écrit : J'habiterai en eux et je marcherai au milieu d’eux, et encore me voici à la porte et je frappe, si quelqu'un se lève et m'ouvre la porte, j'entrerai chez lui, et je mangerai avec lui; et lui avec moi. Heureuse l'âme qui s'applique, avec la grâce de Dieu, à régler si bien sa vie; elle mérite que Jésus Christ la visite et demeure en elle. Que cette autre, au contraire, qui se souille de toute sorte de mal, est à plaindre, qu'elle est  malheureuse, qu'elle est digne de toutes nos larmes, puisque ce n'est pas Jésus Christ, qui repose en elle, mais le diable qui commence à la dominer. Si un tel pêcheur ne recourt, promptement au remède de la pénitence, la lumière de la foi, la douceur des consolations, la vie de la grâce se retirent de lui et l'abandonnent, et il est livré aux ténèbres de ses passions, à des remords cuisants, et enfin à la mort. Quelque déplorable que soit cet état, que ce pécheur ne se défie pas cependant de la grande bonté de notre Seigneur; qu'il n'achève pas de se briser et de se perdre par un mortel désespoir; au contraire, qu'il recoure  promptement à la pénitence, et pendant que les plaies de ses péchés sont encore toutes fraiches et toutes récentes, qu'il y applique des remèdes salutaires. Notre médecin, mes frères, c'est Dieu, il est tout puissant, ses remèdes sont efficaces; ils peuvent guérir nos plaies si parfaitement, qu'il ne reste pas même, le moindre vestige des cicatrices de nos blessures. Abstenons-nous donc de tout ce qui pourrait souiller nos âmes, plusieurs jours avant la naissance de ce médecin si puissant et si bienfaisant. Et ainsi, toutes les fois que vous vous disposerez à célébrer la naissance du Seigneur et les autres solennités. 
  Evitez sur toutes choses l'ivrognerie, résistez à la colère, comme vous feriez à une bête cruelle; bannissez de votre cœur la haine, comme un poison mortel, que votre charité soit si abondante, qu'elle n'embrasse pas vos amis seulement, mais vos ennemis même; vous pourrez dire alors, avec assurance, en récitant l'oraison du Seigneur : Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Comment en effet, celui qui aurait de la haine, ne fut-ce que contre un seul homme, oserait-il s'approcher de l'autel du Seigneur ? L'évangéliste saint Jean ne craignant pas de nous dire, ce que nous ne devons écouter qu'en tremblant; que tout homme qui hait son frère est homicide. Sur cet avis, je m'en rapporte à vous, mes frères, jugez-en vous-même ? Convient-il qu'un homicide, avant d'avoir fait pénitence, ait la présomption de recevoir l’Eucharistie ? Saint Jean ajoute, et ceci est bien clair encore : Celui qui hait son frère, est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les  ténèbres l'ont aveuglé; et encore : Quiconque n'aime pas son frère , demeure dans la mort; et enfin : Si quelqu’un dit j'aime Dieu, et qu'il  haïsse son frère qu'il voit, peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas ? Qui n'est pas effrayé, qui Il ne se réveille pas à ce tonnerre, et conserve encore de la haine ou de la colère dans son cœur ? Croyez-moi, mes frères, il ne dort pas, il est mort. Occupez-vous sans cesse de ces vérités, mes très chers frères, et que ceux qui sont bons fassent leurs efforts, avec la grâce de Dieu, pour persévérer dans les bonnes œuvres; car ce n'est pas celui qui aura commencé, mais : Celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, qui sera sauvé. Que ceux, au contraire, qui jusqu'ici n'auraient donné l'aumône, qu'avec peine, qui se seraient laissés emporter par la colère et la violence, qui auraient été enclins et assujettis aux voluptés et aux plaisirs des sens, se hâtent, avec le secours de Dieu, de se corriger, de se défaire de ces misérables passions, afin d'avoir la consolation de ne s'occuper plus qu'à faire de bonnes œuvres, et de mériter non d'être rejetés avec les impies au jugement de Dieu, mais de recevoir les récompenses éternelles avec les justes et ceux qui ont fait miséricorde, par la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, qui vit et règne avec le Père, le saint Esprit dans tous les siècles des siècles. 

saint Césaire d'Arles


samedi 5 décembre 2015

écrits nouveaux

Je viens de mettre sur le site les discours théologiques de saint Grégoire le Théologien et également quelques lettres de saint Paulin de Nole.
Les écrits de saint Césaire d'Arles sont en train d'enrichir notre site.

a. Cassien

mercredi 28 octobre 2015

Retour en France

Je viens de rentrer de Grèce, après un bref séjour. Rien de particulier à signaler. Ici au foyer, je reprend donc mon travail «au moulin et au four.»


en Christ, 
a. Cassien

vendredi 16 octobre 2015

Grèce

Je suis bien arrivé en Grèce et je loge, de nouveaux, chez les moniales à Keratea.
 

On peut toujours me contacter par email. Sinon, mon n° de téléphone, en plus du français, c'est le 00306955602573
En Christ, 

a. Cassien

jeudi 1 octobre 2015

Liturgie en Suisse

Plaise à Dieu, il y aura une divine Liturgie à Saxon, dimanche le 28 septembre (11 oct). Dès là, je continuerai sur la Grèce, où je resterai un temps indéterminé.

Vôtre, en Christ 
archimandrite Cassien

samedi 26 septembre 2015

EXALTATION DE LA SAINTE CROIX

Venez, tous les peuples, prosternons-nous devant l'arbre de bénédiction par lequel nous vint l'éternelle justification; car celui qui sous l'arbre défendu séduisit notre premier Père jadis s'est laissé prendre au piège de la Croix; en quelle immense chute est entraîné celui qui imposa sa tyrannie au roi de la création ! Dieu lui-même par son sang efface le venin du serpent, et l'antique malédiction à juste titre méritée est annulée par l'injuste jugement qui condamne l'innocent; le mal causé par un arbre jadis devait trouver guérison en l'arbre de la Croix et l'Impassible par sa Passion délivrer de ses propres passions celui qui fut maudit sous l'arbre défendu. Gloire à ton : œuvre de salut : par elle, ô Christ notre Dieu, tu as sauvé l'univers dans ta divine bonté et ton amour pour les hommes. 
(Vêpres de l’exaltation de la sainte Croix)

samedi 12 septembre 2015

Exode



dans :


1940, France

Fuyant les combats et les zones occupées par l'ennemi, de files de réfugiés envahissent les routes. A pied, en vélo, en carriole attelée ou en voiture; emportant tous leurs biens, ou seulement les quelques hardes qu'ils ont sur leur dos; se rendant chez quelque vague cousin, ou Dieu sait où, ils avancent.
Parmi eux, certains sont de "bons français", sans nul doute. Mais pour d'autre, un doute plane. Par exemple, peut-on faire confiance à ces Alsaciens qui, pour la plupart, ne parlent pas un mot de français et ne vont même pas à la messe ? Ne sont-ils pas une sorte de "cinquième colonne", prêts à se joindre à l'ennemi à la première occasion ?

On a appelé cette période "l'exode", en référence au livre biblique racontant la sortie d'Egypte par les Hébreux.  L’exode … pas la traversée de la Mer Rouge à pied sec, non; plutôt la troupe errante de migrants dépenaillés fuyant l'esclavage et se rendant Dieu sait où …

Une troupe de fuyards qui se présente à la frontière du territoire d'Edom en demandant à traverser. (Nombres 20,14-21) Mais quel crédit accorder à "ces gens là" ? Au nom de quoi devrait-on les laisser passer, au risque de les voir se transformer en pillards incontrôlables ?
Aussi, la réaction du roi d'Edom est logique. Terriblement logique : chacun chez soi.
C'est justement pour contrer cette logique du rejet de l'autre que, répandue en toutes parts de la Bible, se trouve l'injonction de faire bon accueil au pauvre,  à l'étranger**…

Aujourd'hui, ils sont des milliers à fuir  : combat, dictature, misère. Comment, en tant que chrétiens, pourrions-nous leur refuser notre aide ?
Je ne parle pas des décisions de nos gouvernements. Les logiques des Etats, avec leurs jeux d'influence, leurs intérêts masqués, leurs diplomaties sont choses complexes, souvent impénétrables. Mais nous, comment pourrions-nous opter pour la "politique d'Edom" ? Pourrions-nous le faire au nom du Christ qui a dit "J'étais étranger et vous m'avez accueilli" ?

Soit, mais ces migrants méritent-ils tous notre aide ? Franchement, je n'en sais rien. Et, d'une certaine manière, ce n'est pas la question. Comme l'écrivait St Ambroise de Milan : "La miséricorde n'a pas pour habitude de juger des mérites mais de subvenir aux nécessités, elle aide le pauvre et n'examine pas la justice"***.

Oh, je sais bien, il y a tout un battage médiatique autours de ces migrants, et certains affirment que les médias font leurs possibles pour influer sur nos décisions, voire nous manipuler. C'est bien possible, mais à ma connaissance, ce ne sont pas des journalistes qui ont écrit les  Evangiles, ni qui publient les oeuvres des Pères de l'Eglise, et c'est là – et non dans un journal TV ou papier – que je trouve les raisons d'écrire ce billet.

Enfin, certains – qui regardent les Levantins, ou plutôt les musulmans, avec ce mélange de crainte et de mépris que l'on a pour l'inévitable ennemi – nous prédisent guerres et malheurs si nous accueillons sur notre sol des réfugiés masse. Soit, peut-être n'ont-ils pas tort. Mais nos nations "chrétiennes" et "post-chrétiennes" n'ont pas attendu cette hypothétique invasion pour se faire des guerres aussi meurtrières que réciproques et successives.

Bref, ayant écrit tout cela, je comprends fort bien les réticences de certains. Mais il y a deux logiques : celle d'Edom – sans doute plus confortable – et celle des Evangiles. Et il faut bien choisir.

Notes
** Citons seulement Ex. 23.9, Ps 146.9, Zach 7.10, Mt 25.34-40, Lc 10.25-37 ; mais nous pourrions multiplier les exemples.
*** De Naboth 8.40


Il faut se rappeler que, par rapport aux malheureux, le devoir et l'utilité ne consistent pas à examiner et à juger, mais à faire le bien. Mgr Philarète de Moscou

samedi 5 septembre 2015

LE PARDON DE L’AVORTEMENT



 Le «pape» a, ces jours-ci, dans une lettre adressée à  l’archevêque Fisichella, «décidé, nonobstant toute chose contraire, d’accorder à tous les prêtres, pour l’année jubilaire, la faculté d’absoudre du péché d’avortement tous ceux qui l’ont provoqué, et qui, le cœur repenti, en demandent pardon»
L’interruption volontaire de grossesse ne peut être d’ordinaire formellement pardonnée que par un évêque, par le principal confesseur du diocèse, ou par un missionnaire, a précisé le porte-parole adjoint du Vatican, Ciro Benedettini.


Tout cela est bien joli, mais voyons la pratique dans l’Église orthodoxe au sujet de l’avortement : une femme qui avorte et se confesse avec un cœur contrit peut recevoir l’absolution du confesseur. Bien que ce soit un péché grave, considéré même comme un meurtre (bien que cela déplaise à ceux qui ont l’esprit du siècle !), l’excommunication pour un certain temps et une pénitence s’imposent et le confesseur en décide avec discernement et selon d’éventuelles circonstances atténuantes.
Voici ce que le synode local d’Ancyre, dans son 21ème canon stipule : «Les femmes qui se prostituent, et tuent leurs nouveau-nés ou qui cherchent à les détruire dans leur sein, étaient excommuniées par l'ancienne ordonnance jusqu'à la fin de leur vie; nous avons adouci cette mesure et leur ordonnons de faire dix ans de pénitence selon les divers degrés.»
Saint Basile écrit : «Celle qui a usé des moyens de tuer l'enfant qu'elle portait dans son sein est responsable d'un meurtre. La distinction entre fœtus déjà formé et foetus non-formé n'existe pas chez nous. Dans notre cas on ne venge pas seulement l'enfant à naître, mais on punit aussi «celui qui a attenté à sa propre vie», vu que le plus souvent les femmes succombent à de tels actes. La mort de l'enfant à naître s'y ajoute, comme un autre meurtre, dans l'estimation du moins de celles qui osent cela. Il ne faut cependant pas différer leur absolution jusqu'à l'heure de la mort, mais les admettre à la pénitence des dix ans, et juger de leur guérison non pas d'après le temps, mais d'après leurs dispositions.» (canon 2)
Le 91 canon du Concile «in Trullo» décide : «Les femmes qui procurent les remèdes abortifs et celles qui absorbent les poisons à faire tuer l’enfant qu’elles portent, nous les soumettons a la peine canonique du meurtrier.»
L’avortement n’est permis que si la vie de la mère est en danger selon un canon qui m’échappe pour le moment.
Bien sûr n’importe quel confesseur peut pardonner l’avortement et cela n’est pas réservé à l’évêque.


archimandrite Cassien

jeudi 27 août 2015

LA FÊTE DE LA DORMITION DE LA TRÈS SAINTE VIERGE



Le bulletin 155 vient de sortir.

Bonne fête de la Dormition !

vôtre en Christ, archimandrite Cassien

lundi 10 août 2015

Liturgie à Saxon


Je viens de rentrer de Suisse, où nous avons célébré la divine Liturgie le dimanche passé (10 e de Matthieu). Le jour avant, samedi matin, furent baptisés Jean et Marie Banholzer. L’après-midi a eu lieu leur mariage. Beaucoup d’années !


Vôtre archimandrite Cassien

samedi 25 juillet 2015

HOMÉLIE POUR LE DIMANCHE DES SAINTS PÈRES du quatrième concile œcuménique

Le Seigneur dit à ses disciples : Vous êtes la lumière du monde. Une ville ne peut se cacher, qui est sise au sommet d'un mont. Et l'on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais bien sur le lampadaire, où elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. Qu'ainsi brille votre lumière devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux ! Ne pensez pas que je sois venu pour abolir la Loi ou les Prophètes; je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir. Car en vérité je vous le dis : avant que ne passent le ciel et la terre, il ne disparaîtra de la Loi pas un iota, pas un trait, que tout ne soit réalisé. Celui donc qui supprimera l'un de ces moindres commandements, et qui donnera aux hommes un tel enseignement, sera tenu pour le moindre dans le royaume des cieux. Mais celui qui l'aura mis en pratique et enseigné, celui-là sera tenu pour grand dans le royaume des cieux. (Mt 5,14-19)

L’évangile de ce dimanche fut choisi en rapport avec les saints pères du quatrième concile œcuménique, qui sont «la lumière du monde». Ils ont défini et défendu la pureté de la foi orthodoxe en face des erreurs que le malin cherche à introduire dans l’Église à travers les hérétiques. Les enseignements et définitions de nos pères resteront normatifs jusqu’à la fin du monde, tandis que celui-ci gît dans le mal et va à sa perte. Les pères ne se sont pas accommodés à nos raisonnements humains tordus par nos passions (orgueil, instabilité, ignorance et j’en passe). Une règle tordue rend inévitablement tordus nos jugements. Nos pères, par leur orthodoxie basée sur leur orthopraxie, évitaient ces écueils. Aucun «iota» ne s’effacera de ce qu’ils ont défini dans l’Église, ce qui n’est pas le cas dans ces mornes cacodoxies qui changent sans cesse, n’étant bâti que sur du sable mouvant.
L’évangile parle d’abord de ce que nous devons être en face du monde et comment nous devons l’être : être lumière à travers nos paroles et nos actes. Pourtant cette lumière ne peut être lumière qu’en suivant fidèlement ce que l’Église nous enseigne à travers des siècles.
Voici ce que dit le grand Chrysostome : «De même que les prédicateurs sont, par l’exemple de leurs vertus, le sel qui assaisonne les peuples, de même ils sont, par leur doctrine, la lumière qui éclaire les ignorants. Or une vie sainte est la condition première, essentielle avant de bien enseigner. C’est pour cela qu’il appelle ses apôtres le sel de la terre, avant de leur dire : «Vous êtes la lumière du monde.» C’est peut-être aussi parce que le sel ne fait que conserver les choses dans l’état où elles sont, et les préserve ainsi de toute altération, tandis que la lumière les rend meilleures en répandant sur elles la clarté. Les apôtres sont donc appelés le sel de la terre à cause du peuple juif et de l’Église chrétienne qui ont la connaissance de Dieu, tandis qu’ils sont appelés la lumière du monde à cause des Gentils qu’ils amènent à la lumière de la science.» (Sur saint Matthieu)
«Le Sauveur avertit ses apôtres qu’ils doivent briller d’une lumière si vive qu’en admirant leurs bonnes œuvres les hommes en rendent gloire à Dieu : «Que votre lumière luise devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres.» Saint Hilaire le Grand (Can. 4) 
Il s’agit donc de témoigner en face du monde sans crainte et sans concession mais fermement même si ce «monde» nous hait, nous persécute et se moque de nous.  
Après avoir exhorté ses disciples à se préparer à tout souffrir pour la justice, et à ne pas tenir cachée la doctrine salutaire qu’ils allaient entendre, mais à la recevoir dans l’intention de la communiquer aux autres, le Seigneur leur fait connaître ce qu’ils devront enseigner. Il suppose qu’ils lui font cette question : Quelle est donc cette doctrine qui ne doit pas rester cachée et pour laquelle vous nous ordonnez de tout souffrir ? Et Il leur répond : «Ne pensez pas que Je sois venu détruire la loi ou les prophètes.» 
Notre tache consiste à donc à accomplir ce que la Loi et les prophètes ont enseigné et demandé, non à la lettre, comme les malheureux juifs – qui n’ont jamais su dépasser le stade de l’enfance – le font encore, mais selon l’esprit. «La lettre tue, mais l’esprit vivifie.» (II Cor 3,6)
Transgresser cet enseignement, en suivant nos vues humaines et nos penchants mauvais, nous réduira à devenir les derniers dans le royaume des cieux. «Dans ces paroles : Il sera appelé le dernier dans le royaume des cieux, il ne faut voir autre chose que le supplice de la damnation éternelle.» (Saint Jean Chrysostome, Hom. 16)
«Par le royaume des cieux il faut entendre l’Église où tout docteur qui viole un commandement de la loi est regardé comme le dernier, car celui dont la conduite est méprisable, comment peut-il empêcher que son enseignement ne soit méprisé ?» (Saint Grégoire le Grand, Hom. 12 sur les Évang.)
«Le Sauveur promet au contraire la gloire magnifique des cieux à celui qui ne rougira pas de les confesser; c’est pour cela qu’Il ajoute : Mais celui qui fera et enseignera sera appelé grand dans le royaume des cieux (saint Hilaire le Grand) 
Donc à nous de voir, de confesser et de vivre courageusement ce que l’Église nous enseigne invariablement et recevoir la récompense qui est promise, ou de lâchement suivre la pente de ce monde corrompu et de céder à nos penchants viciés.
Jetons encore un regard sur l’épître d’aujourd’hui. Pour ceux qui somnolaient pendant la lecture, je le cite encore une fois : «Mon fils Tite, cette parole est certaine, et je veux que tu affirmes ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s'appliquent à pratiquer de bonnes œuvres. Voilà ce qui est bon et utile aux hommes. Mais évite les discussions folles, les généalogies, les querelles, les disputes relatives à la loi; car elles sont inutiles et vaines. Éloigne de toi, après un premier et un second avertissement, celui qui provoque des divisions, sachant qu'un homme de cette espèce est perverti, et qu'il pèche, en se condamnant lui-même. …» (Tite 3,8-15)
Donc l’épître ne fait que confirmer l’évangile et ce que nos pères ont enseigné et pratiqué, c'est-à-dire de suivre fidèlement l’Église et se séparer de ceux qui se coupent, par leurs erreurs, de l’Orthodoxie.


archimandrite Cassien

mercredi 1 juillet 2015

Nouvelles de Clara

Après deux semaines à Clara, j’ai repris ma vie régulière et le calme au foyer et à l’hermitage, après le voyage épuisant au Cameroun. Rien n’est prévu pour le moment. Juste un voyage en Suisse en août, à part qu’on me demandera en Grèce. Personne  n’est annoncée pendant l’été et il y aura donc de la place au foyer, même pour apprendre l’iconographie.

Vôtre en Christ,

a. Cassien


le bulletin 154 vient de sortir !

jeudi 18 juin 2015

Retour de l’Afrique



Après un séjour de 6 semaines, au Cameroun, je viens de rentrer en France. Le séjour fut fructueux mais très fatiguant, comme d’habitude.
Après un mois dans le nord du Cameroun, où j’ai baptisé entre 70 et 80 personnes, l’évêque Lazare m’a rejoint et deux prêtres furent sacrés : l’hiéromoine Prodrome et le prêtre marié Martial.
La construction de l’église à Guidjiba fut terminée et une nouvelle paroisse, un peu plus loin, est en traine de de former.
Voilà, en bref, concernant ce voyage au Cameroun.
Pour plus d'image, allez sur la repique "Mission".


Vôtre en Christ, 

archimandrite Cassien

dimanche 12 avril 2015

PÂQUE 2015

Christ est ressuscité !



vôtre archimandrite Cassien

vendredi 10 avril 2015

Grèce

Je viens d'arriver en Grèce, après avoir passé quelques jours en Suisse, où nous avons célébré la divine liturgie le samedi de Lazare et aussi le dimanche des Palmes.
Mon téléphone ici en Grèce :
0030 6955602573

En Christ,
archimandrite Cassien

samedi 28 mars 2015

Retour d'Afrique

Je viens de rentrer du Cameroun. Pour plus de détails, regardez dans la rubrique "Mission". Plaise à Dieu je repartirai déjà semaine prochaine pour la Suisse et de là pour la Grèce.


Le bulletin 153 est prêt.


Vôtre en Christ,
a. Cassien


dimanche 8 mars 2015

Afrique

Plaise à Dieu, je partirai du 11 au 27 mars (civil) en Afrique. 
Une fois de retour, j’organiserai la suite.
a. Cassien

samedi 28 février 2015

Nouveautés


Je viens de mettre sur le site un écrit sur la conversion des Juifs à la fin de temps :

Les écrits des pères furent enrichis également, notamment ceux de saint Basile et de saint Ambroise.

La Bible pour les jeunes fut refaite; un peu mieux :


Vôtre, archimandrite Cassien

lundi 23 février 2015

Carême

Commençons ce carême dans la joie, rayonnants des préceptes du Christ notre Dieu, dans la lumière de l'amour et l'éclat de la prière, dans la pureté de cœur et l'énergie des forts, afin de nous hâter noblement, le troisième jour, vers la sainte Résurrection, qui répand sur l'univers son immortelle clarté.
(Lundi de la première semaine du Carême à Matines; Cathisme 3 mode 2)

A tous je souhaite un Carême qui porte plein de fruits du salut et je demande pardon à ceux que j’ai pu offenser.


en Christ, archimandrite Cassien

lundi 16 février 2015

Sur les bords des fleuves de Babylone



    Lors du Triode nous chantons le psaume 136 : «Sur les (bords des) fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions …» Ce psaume évoque l’exil du peuple hébreux à Babylone et figure notre exil du paradis après la chute ancestrale. De même que les Israélites furent punit par le Seigneur pour leurs prévarications, nous le sommes à cause de nos péchés. Babylone signifie le monde déchu. «Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.» (Apo 17,5) Le fleuve principal de Babylone, c’est l’Euphrate dont l’Apocalypse fait mention à plusieurs reprises : «Délie les quatre anges qui sont liés sur le grand fleuve d’Euphrate.» (Apo  9,14) «Le sixième (ange) versa sa coupe sur le grand fleuve, l’Euphrate. Et son eau tarit …» (Apo 16,22).

    En entrant dans le grand Carême il nous est demandé de songer à notre déchéance et à pleurer notre état loin du paradis afin de retrouver la félicité perdue. 


    Le psaume poursuit en disant : «en nous souvenant de Sion,» c’est-à-dire que Sion est le paradis. Les hébreux rentrèrent dans la Terre promise après avoir fait pénitence, et nous aussi retrouvons la béatitude perdue en pleurant nos péchés, en vivant ce Carême, tel qu'il nous est demandé.

    Les exilés à Babylone avaient suspendu leurs harpes «aux saules de la contrée», c’est-à-dire que les chants de la joie cessèrent à cause du deuil, ce qui veut dire pour nous, que lors du Carême nos réjouissances mondaines doivent cesser et faire place au repentir.

    «Lorsque nous vivons dans l'abondance des biens qu'Il nous donne, nous y sommes comme insensibles. Que fait Dieu ? Il nous les retire, pour que cette privation nous rende plus sages, et nous les fasse rechercher de nouveau,» dit saint Jean Chrysostome en expliquant ce psaume. Donc le but de l’exil, c’est de nous stimuler à retourner dans les bras de notre Père céleste en tant que Fils perdu, Fils prodigue, celui dont le second Dimanche du Triode fait mention.

    «Appliquons-nous donc avec zèle à l'observation exacte de cette loi (du Carême) nous deviendrons par là dès cette vie, habitants du ciel, nous ferons partie des chœurs des anges, et nous nous rendrons dignes des biens éternels,» ainsi termine saint Jean Chrysostome dans son explication, et moi je ne peux rien ajouter.

archimandrite Cassien

Les saules pleureurs, d’ailleurs, je pense, qu’ils ont leur nom précisément de ce psaume, comme suggère le nom latin : Salix babylonica.


jeudi 12 février 2015

«M’AIMES-TU ?»

Après le triple reniement de Pierre, Jésus lui demanda par trois fois : «M’aimes-tu ?» (Jn 21,16) Pierre lui répondit : «Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime.» Il ne dit pas simplement : Je t’aime, Seigneur, car il avait honte et conscience de son reniement. Pourtant il aimait du fond du cœur le Seigneur, malgré sa lâcheté et ses faiblesses. Le Seigneur le savait, et c’est pour cela qu’Il lui dit tout de suite après : «Pais mes brebis.» Il avait confiance en Pierre et  Il savait qu’il  allait s’affermir par la suite.
    Si le Christ avait demandé à Judas le Traître, au Mont des Oliviers : «M’aimes-tu ?», Judas aurait-t-il répondu comme Pierre : «Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime ?» Certes non, car il savait que le Sauveur connaissait le fond de son cœur, et qu’il était en train de le trahir. Il aurait probablement dit hypocritement : Oui, je t’aime, alors que dans le même temps il Le trahissait par un baiser.
    Le reniement de Pierre et la trahison de Judas furent des très graves péchés. Cependant le premier pleura tout de suite amèrement son péché, et le second, à l’inverse, alla se pendre par désespoir.
    Le Seigneur pourtant s'était comporté envers eux avec le même amour. Si Judas avait demandé pardon, Jésus l’aurait pardonné, comme  Il a pardonné à ceux qui L’ont crucifié, et comme  Il a pardonné à Pierre.
    «M’aimes-tu ?» Y a-t-il une parole plus importante, sortie de la bouche du Christ ? Une parole lourde de sens et de portée. Tout notre destin en dépend, comme pour les deux apôtres. Quelle sera notre réponse, si le Seigneur nous le demandait, en nous regardant dans les yeux ?
   Mise à part la question du Christ : «M’aimes-tu ?» afin de recevoir une confession de foi de Pierre à cause de son reniement, quelle autre raison poussa le Seigneur ? Lui qui est l’amour même a-t-il besoin de notre amour qui est l’amour que l’Esprit saint nous a infusé ? Certes non. C’est en vue de notre salut qu’Il Le demande, car notre salut dépend de l’amour que nous Lui portons.
    «Tout ce que le charitable Sauveur a fait et ce qu’Il fait encore chaque jour n'est que pour nous faire partager la gloire de sa divinité.» (Saint Paulin de Nole, lettre à Amand) «Le bonheur de l'homme consiste à aimer Dieu et à placer en lui toutes ses espérances.» (ibid,.)

archimandrite Cassien

jeudi 5 février 2015

Retour

Je viens de rentrer en France. La suite, Dieu seul le connait pour le moment. Un voyage en Afrique est prévu après Pâque mais rien de fixe encore.

le prochain bulletin 152 vient de sortir.

Votre en Christ,
archimandrite Cassien

mardi 20 janvier 2015

Theophanie 2015


Comme chaque année, une procession a lieu au Pirée lors de la fête de la Théophanie. Après la divine Liturgie dans l'église de la dormition au Moskato, clergé et fidèles vont jusqu'à la mer y bénir l'eau. Voici deux photos :

dimanche 11 janvier 2015

Decès du père Joachim

Lors de la fete de saint Etienne, le père Joachim (l'ancien) d'Ouganda nous a quitté pour une meilleure vie. Mémoire éternelle.
Le voici encore à l'hopital :