jeudi 30 septembre 2010

Suisse

Mes chers,
je suis pour quelques jours en Suisse. Plaise à Dieu on célébrera la divine liturgie à Saxon, le dimanche après la croix et ensuite je continue sur Clara. Là je resterai un temps indéterminé.
Mon téléphone en France :

0616804541


En Christ,

archimandrite Cassien

samedi 11 septembre 2010

LES TALENTS

Dans la parabole d'aujourd'hui, celle des talents, le Christ avertit ses disciples, et tout homme, que ceux qui feront du travail assidu et soigneux avec les talents que Dieu leur a donnés seront honorés et récompensés au jour du Jugement, tandis que ceux qui par paresse et désobéissance ne profitent pas pleinement de leurs talents, seront punis de tourments éternels.

Cela nous montre clairement que les talents de la parabole d'aujourd'hui ne sont pas seulement les dons, c'est-à-dire aptitudes ou compétences particulières que chaque personne possède et est capable d'utiliser ou dont il peut profiter dans sa vie. Ce ne sont pas des dons pour la joie et le plaisir d'un homme.

Ce sont des “possessions” de Dieu, qu'Il confie à chacun selon ses forces, jusqu' à ce qu'Il revienne pour “régler les comptes” avec chacun et voir sa diligence et son progrès.

Les Possessions de Dieu, qu'Il a données et donne à chacun sont les qualités divines d'amour, de bonté, de patience, de paix, de simplicité, d'innocence, et toute autre vertu. Ces Possessions de Dieu, qui sont données comme talents à chacun, deviendront au jour de Jugement les “critères” pour évaluer la diligence et la foi de chacun, afin qu'il puisse entendre : “C’est bien, bon et fidèle serviteur; entre dans la joie de ton maître.”

Archimandrite Eustache

samedi 4 septembre 2010

LA FOURBERIE DES JUIFS

Le passage de l'évangile d'aujourd'hui décrit une partie de la tentative des pharisiens d'embrouiller le Christ de façon sournoise.


D'abord, il Lui demandèrent s'ils devaient payer l'impôt aux Romains.


Le Christ leur répondit par la phrase bien connue : “Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu”.


Puis vinrent les Sadducéens, qui ne croyaient pas en la résurrection des morts, et Lui demandèrent avec sarcasme lequel des frères, dans le cas d'une femme qui avait été mariée successivement à sept frères, lequel des sept l'aurait comme femme après la résurrection des morts.


Le Christ leur répondit, en réaction à leur question sarcastique, qu'après la résurrection, le mariage ne sera pas nécessaire car les hommes vivront comme des “anges de Dieu”.


Cependant, en ce qui concerne la résurrection des morts, Il répondit ce que Dieu avait dit, “Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants.” Après cette réponse, les Sadducéens eurent honte et s'en allèrent. Dès que les pharisiens eurent appris cela, ils revinrent voir le Christ et l'un d'eux, un docteur de la Loi, Lui demanda, quel est le plus grand commandement de la Loi. Le Christ, après avoir répondu concernant l'amour de Dieu et du prochain, demanda aux pharisiens : “Puisque vous reconnaissez que le Christ est fils de David, comment David nomme le Christ son Seigneur ?” Sur cette question, les pharisiens s'en allèrent et dorénavant ils ne tentèrent plus d'interroger le Christ. Leur sournoiserie ne leur servit à rien en face de la Vérité, tout comme la sournoiserie humaine ne peut prévaloir devant la Vérité éternelle, qui est le Christ Lui-même.


Archimandrite Eustache