samedi 25 février 2023

 Le bulletin 199 est disponible.

mardi 14 février 2023

Nouveautés

 Je viens de mettre sur notre site les lettres de saint Basile :


http://orthodoxievco.net/ecrits/peres/basile/lettres/indexx.htm


Egalement des photos d’archives de notre Église :


http://orthodoxievco.net/photos/VCO/indexx.htm


Aussi un livre concernant les vieux croyants :


http://orthodoxievco.net/ecrits/Taaga.pdf


De même :


Conte de Noël


Mêmement :


Les âmes du bon Dieu


vôtre en Christ

A. Cassien

mercredi 18 janvier 2023

Théophanie

 Une bonne fête de la Théophanie à tous !



Le bulletin 198 est prêt.

Vôtre en Christ,

a. Cassien

vendredi 6 janvier 2023

La Nativité de notre Sauveur

 Soleil de justice, tu t'es levé de la Vierge, ô Christ, et c'est une étoile qui t'a montré dans les limites de la grotte, toi l'Infini; elle guida les mages, pour qu'ils puissent t'adorer. Avec eux nous te magnifions, Source de vie, gloire à toi.

Tropaire des vêpres de la Nativité


A tous, une fête de la Nativité dans la paix et la joie du Sauveur,

que le monde ne peu donner, surtout à l'heure actuelle !


Vôtre

archimandrite Cassien

mercredi 21 décembre 2022

L’ÉVANGILE CONCERNANT LA FEMME COURBÉE

 «En ce temps-là, Jésus enseignait dans une synagogue le jour du sabbat. Or il y avait là une femme possédée depuis dix-huit ans d'un esprit qui la rendait infirme : elle était toute courbée et ne pouvait aucunement se redresser. Jésus, la voyant, l'interpella et lui dit : Femme, te voilà délivrée de ton infirmité ! Puis il lui imposa les mains; et à l'instant même elle se redressa et rendit gloire à Dieu. Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus eût fait une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : Il y a six jours pour travailler; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. – Hypocrite, lui dit Jésus, est-ce que chacun de vous ne délie pas de la crèche son bœuf ou son âne le jour du sabbat pour le mener à l'abreuvoir ? Et cette fille d'Abraham que Satan tenait enchaînée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délier de ses chaînes le jour du sabbat ? Comme il disait cela, tous ses adversaires étaient remplis de confusion, tandis que la foule entière était dans la joie de toutes les merveilles qu'il accomplissait.»  (Luc 13,10-17)


    Nous avons entendu le dimanche passé cet évangile, dont seul l’évangéliste Luc parle.

Selon la médecine allopathique, l’infirmité de cette femme se réduisait au niveau physique. Pourtant l’évangile indique clairement que la racine allait bien plus loin, – au niveau spirituel. Depuis la chute du paradis, la maladie et la mort ont fait leur apparition. Donc le péché en est la cause. Comme le sous-entendait Kent, un homéopathe renommé, disant que la mauvaise volonté et les mauvaises pensées sont à l’origine de nos infirmités. L’évangile dit clairement que c’est le malin qui avait causé cette infirmité à cette femme.

«C’est pour triompher de la corruption de la mort et de l’envie du démon, que le Verbe s’est incarné, les faits évangéliques nous en donnent la preuve : «Et voici qu’une femme, qui avait un esprit d’infirmité depuis dix-huit ans,» etc. L’Évangéliste dit : «Un esprit d’infirmité,» parce que les souffrances de cette femme venaient de la cruauté du démon; abandonnée qu’elle était de Dieu pour ses propres fautes, ou à cause de la transgression d’Adam qui a soumis le corps de l’homme aux infirmités et à la mort. Or, Dieu donne au démon ce pouvoir, afin que les hommes, accablés sous le poids de l’adversité, éprouvent le désir de s’élever à une condition meilleure. Saint Luc nous fait ensuite connaître quelle était l’infirmité de cette femme : «Elle était courbée et ne pouvait aucunement regarder en haut.» (saint Cyrille)

Donc, ne nous contentons pas d’inc nos maladies aux microbes, à l’allergie etc., mais soyons conscient que la première cause en est notre état spirituel délabré.

Un deuxième aspect de cet évangile est l’attitude du chef de la synagogue, qui mettait l’observation de la Loi au-dessus du salut de l’homme. Déjà le Christ avait bien dit que «le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat.» (Mc 3,27) En Matthieu, chapitre 12, le même problème se posa quand les disciples arrachèrent du blé le jour du sabbat. Jésus remit les pharisiens à leur place. Juste après, quelqu’un tenta le Christ, lui demandant : «Est-il permis de faire une guérison les jours de sabbat ?» (Mt 12,10) La réponse du Sauveur, – en expliquant pourquoi cela est permis, – fut : «Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat.»

Le Christ traita le chef de la synagogue d’hypocrite, car une chose était ce qu’il disait et une autre ce qu’il pensait dans son cœur.

Saint Cyrille explique ceci : «Le chef de la synagogue est traité d’hypocrite, parce qu’il délie ses animaux le jour du sabbat pour les faire boire, tandis que pour cette femme, fille d’Abraham, autant par la foi que par le sang, il ne croit pas qu’on doive briser les liens de son infirmité.»

Saint Jean Chrysostome, de son côté : «C’est donc, à juste titre, qu’il traite d’hypocrite le chef de la synagogue, qui sous l’apparence d’un zélé défenseur de la loi, cachait le coeur d’un homme fourbe et envieux, car ce qui l’émeut ce n’est point la violation du sabbat, mais la gloire que tous rendent à Jésus Christ.»

Encore saint Basile : «On appelle hypocrite celui qui joue sur un théâtre le rôle d’une personne étrangère, c’est ainsi que dans cette vie, quelques-uns ont dans le coeur des sentiments tout différents de ceux qu’ils affichent à l’extérieur devant les hommes.»

Ce n’est donc pas pour rien que «tous ses adversaires étaient remplis de confusion.» Ils avaient le même sentiment, la même hypocrisie dans leur cœur que ce chef de la synagogue.

Quelle leçon pouvons-nous tirer de cet évangile ?

D’abord, de nous adresser en premier lieu à Dieu, dans nos maladies et problèmes, car c’est Lui qui est le vrai médecin de nos âmes et de nos corps, et après aux secours humain.

Ensuite d’avoir le discernement quand il s’agit du salut de l’âme et des moyens pour y parvenir, lesquels ne doivent pas entraver mais aider à notre bien.

Et finalement, que nos paroles et nos sentiments soient en accord et ne se contredisent pas.

a. Cassien





lundi 19 décembre 2022

saint Nicolas

 Bonne fête de saint Nicolas !


Si on l'aurait pas le Chris comme Dieu, 

on mettrait saint Nicolas à sa place, disent les vieilles russes.



La dormition de saint Nicolas (monastère des philanthropes à Joannina)

Le bulletin 197 est prêt.


vôtre a. Cassien


vendredi 9 décembre 2022

Retour

 Mes chers, 

je suis du retour au foyer. 

En partant d'ici Marc Lavador fut baptisé.

Plaise à Dieu, la Nativité du Sauveur sera célébrée à Mirabeau

A. Cassien



mardi 11 octobre 2022

HOMÉLIE POUR LE DIMANCHE DES SAINTS PÈRES DU 7ÈME CONCILE ŒCUMÉNIQUE

    Dimanche prochain, nous commémorons les saints Pères du 7ème et dernier concile œcuménique. Cette commémoration tombe toujours un dimanche entre le 11 et le 17 octobre. D’abord quelques mots sur ce concile et ensuite sur l’évangile de ce dimanche.

Le 7ème concile œcuménique fut réuni à Nicée (province de Bytinie, en Asie Mineure) entre le 24 septembre et le 13 octobre 787, sous l'impulsion de l'impératrice Irène. Connu aussi sous le nom de concile de Nicée II, ce synode œcuménique a rassemblé 350 évêques orthodoxes, a été présidé par saint Taraise, patriarche de Constantinople, a condamné l'iconoclasme comme hérésie et a rétabli le culte des saintes icônes. Ce concile clôt l'ère des grandes querelles dogmatiques, qui ont permis à l'Eglise de préciser en des définitions excluant toute ambiguïté les limites de la sainte foi orthodoxe.

Le triomphe de la juste vénération des saintes icônes est célébré également le premier dimanche du grand Carême.

L’évangile du jour parle du semeur qui alla semer du bon grain. Une partie tomba sur le chemin, une autre dans les épines, quelques semences sur le roc et une grande partie sur la bonne terre. L’explication de cela, le Seigneur la donne lui-même sur la demande des apôtres.

Attardons-nous un peu sur la semence qui est tombée sur la bonne terre. Voici ce qu’en dit saint Grégoire : (hom. 45 sur les Ev.) «Or, la bonne terre produit du fruit par la patience, parce que le bien que nous faisons est nul, si nous ne supportons en même temps avec patience le mal qui nous est fait. Ainsi ceux qui sont représentés par cette bonne terre, produisent du fruit par la patience, car après avoir supporté en toute humilité et en toute patience les épreuves qui leur sont envoyées, ils entrent dans le repos et dans la joie de l’éternité.»

Par la patience dans les épreuves ! Saint Cyrille dit de ceux dépourvus de patience : «Si la foi chrétienne n’est l’objet d’aucune attaque, ils demeurent fidèles, mais si la persécution vient à se déclarer, ils se dérobent par la fuite au danger, parce que leur foi n’a point de racine.»

Ce qui «est tombé dans la bonne terre, a poussé et donné du fruit au centuple.» Saint Bède le Vénérable en dit : « Le fruit au centuple, c’est le fruit dans sa perfection, car le nombre dix exprime toujours la perfection, parce que l’accomplissement de la loi consiste dans l’observation des dix commandements; mais le nombre dix multiplié par lui-même, produit le nombre cent, qui est ainsi le symbole de la plus grande perfection possible.»

L’évangile termine : «Ayant ainsi parlé, Jésus s’écria : Entende qui a des oreilles pour entendre !»

«Tous aient les oreilles du corps, parce que ce n’est pas entendre véritablement, que d’entendre sans attention; de même qu’on ne touche véritablement, que lorsqu’on est inspiré par la foi.» Saint Grégoire 

Donc, ce ne sont pas les oreilles du corps qui sont visées mais bien la disposition du cœur ! Comme il est dit ailleurs, en Isaïe : «Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point. Vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point.»

La leçon à tirer de cet évangile : La patience dans les épreuves, et l’ouverture de notre cœur aux paroles du salut; en d’autres mots : devenir une bonne terre pour faire fructifier la semence. Alors se réalisera ce que dit l’évangéliste Marc : «qu’il dorme ou qu’il veille, nuit et jour, la semence germe et croît sans qu’il sache comment.» (4,27)


a. Cassien