vendredi 19 avril 2013

LE TEMPS DU REPENTIR


   «Moïse dit au Seigneur : Ah ! Seigneur, je ne suis pas un homme qui ait la parole facile, et ce n’est ni d’hier ni d’avant-hier, ni même depuis que Tu parles à ton serviteur; car j’ai la bouche et la langue embarrassées.» (Ex 4,10) 
      Et le Seigneur faisait parler Aaron à la place de Moïse. Mais quand on n’a ni l'élocution d’Aaron ni les vertus de Moïse, tout en devant parler, on est bien perplexe.

    Si les Protoplastes s'étaient tout de suite repentis au paradis, au lieu de rejeter la faute l'un sur l'autre et de se cacher, Dieu aurait agi  comment ? Les aurait-Il quand même chassés d’Eden ou leur aurait-Il pardonné sans condition aucune, comme le père du fils prodigue ? Certes, Il leur aurait pardonné car Il n’est pas un Dieu de rancune !
    Si Judas, le traître avait demandé pardon au Christ, même encore sur la croix, en agonie, Celui-ci lui aurait pardonné comme au bon larron.
    Si Sodome et Gomorrhe s'étaient repentis, Dieu aurait également pardonné, comme Il l'a fait pour Ninive, qui a fait pénitence en prenant le sac et la cendre.

    Ce n’est donc pas la grandeur du péché qui est grave, mais le non-repentir. Là où est le repentir, Dieu peut pardonner, mais là où se trouve l'endurcissement ou le désespoir, le Seigneur ne peut intervenir et forcer notre liberté.

    Maintenant, où nous sommes en plein carême, le temps du repentir par excellence, prenons à coeur ces paroles et ne nous contentons pas de pratiques purement extérieures. Ne rejetons pas nos défauts sur notre faiblesse psychique, notre solitude, notre épouse etc., sinon le sort des protoplastes nous sera également attribué.

Archimandrite Cassien

vendredi 5 avril 2013

NOUVELLES DE LA MISSION DU CAMEROUN ET DU TOGO


Je viens de rentrer d’Afrique, où j’ai passé presque un mois. Voici les nouvelles de là-bas :
En arrivant au Cameroun, j’ai concélébré avec le père Job à Yaoundé le dimanche de Carnaval. 
La veille, le père Prodrome avait été reçu comme rassophore (moine), et je suis parti avec lui le jour d'après à son ermitage près de Makak. 
Lors de mon séjour chez lui, 15 personnes ont été baptisées, et ainsi, la petite communauté qui existait déjà depuis quelques années a été renforcée.
Du Cameroun, j'ai continué vers le Togo, où nous avons célébré les trois dimanches suivants la Divine Liturgie. Trois personnes y ont été également baptisées.
J’attends maintenant le père Daniel avec lequel je devrais partir en Grèce pour son ordination de prêtre.
Voilà, en bref, la tournée en Afrique.
Vôtre,
En Christ, archimandrite Cassien