vendredi 7 décembre 2012

projets

Je suis toujours à Clara en attendant que le mauvais temps s'ameliore pour continuer sur la Suisse et de là en Grèce (Hellas pour ne pas dire hélas).

vôtre en Christ, 
archimandrite Cassien

Je viens de mettre sur le site 21 homélies sur les statues renversées de saint Jean Chrysostome.

Si notre jeûne se borne à la privation de nourriture, les quarante jours écoulés, il n'en restera plus vestige : s'il consiste de plus dans l'éloignement du péché, lorsque le carême sera passé, ce fruit nous restera; nous en goûterons sans cesse les avantages, et dès ici-bas, avant même le royaume des cieux, nous recevrons une récompense des plus satisfaisantes.
Saint Jean Chrysostome (16 e homélie sur les statues)

lundi 22 octobre 2012

Nouvelles de Grèce


Peu des nouvelles de la Grèce. Je n’en reçois très peu aussi. Pourtant on n’est pas encore au temps prédit par saint Cosmas d’Étolie, quand il dit : « Il y aura un temps où vous ne recevrez aucune information.»

Je viens de terminer la fresque du saint roi Jean Batazis, qui doit venir quand Constantinople sera reconquit. J’en avais parlé dans le bulletin 129.



En Christ, 
archimandrite Cassien

dimanche 14 octobre 2012

Sacre d'évêque



Mardi, le 26 octobre, lors de la fête du transfert de saint Jean le Théologien, fut sacré l’évêque de Bresthène, l’higoumène du monastère de le Transfiguration, le père Stephan.

lundi 8 octobre 2012

concélébration


Samedi, le 6 octobre,lors de la fête de la Conception du Précurseur, a eu une concélébration dans le monastère de moniales de Kératea, suivit d’un office de défunts pour anniversaire de l’Archevêque André de bienheureuse mémoire.


archimandrite Cassien

dimanche 9 septembre 2012

Nouvelles de Grèce


Rien de nouveau sous le soleil grec.  A part les liturgies dans les deux paroisses de Keratéa et de Peristeri, et parfois au monastère des moniales à Keratéa, je passe mon temps à peindre des fresques au petit monastère de sainte Marina, où j'habite. Il me reste peu du temps pour les publications donc.
J'attends toujours du clergé d'Afrique mais leurs visas se font attendre.


Vôtre en Christ, 
archimandrite Cassien

vendredi 24 août 2012

Grèce


Depuis quelques jours je suis de nouveau en Grèce dans mon petit monastère de sainte Marina. Dimanche prochain je reprendrai les offices dans les deux paroisses de Keratéa et de Peristeri comme avant. 
A part la chaleur aride, rien de nouveau ici en Grèce. J'attends la visite de plusieurs de nos clergés d'Afrique.

Mon téléphone ici : 0030 6949577884

En Christ, 
archimandrite Cassien

mercredi 15 août 2012

JUSQUES A QUAND


JUSQUES À QUAND

L'Écriture dit de Noé : «Noé fut un homme juste et parfait», et elle ajoute : «dans sa génération.» (Gn 6,9) Pourquoi dit-elle : «dans sa génération ?» Parce que c’était une «génération perverse et corrompue», comme dirait l’Apôtre. (Phil 2,15)
Perverse et corrompue est également notre génération actuelle, et pire qu’au temps de Noé ou de Lot, car la notion du péché a complètement disparu aujourd’hui et tout est permis. Comment peut-on attendre encore une pénitence, comme au temps de Jonas, où les Ninivites se repentirent ?
Y a-t-il encore des hommes justes et parfaits comme Noé ? Dieu seul le sait. L’Apôtre nous dit : «que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde.» (Phil 2,15) C’est cela qui doit nous préoccuper !
L’apôtre Paul dit également : «Les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force.» (II Tim 3,2) Si cela était vrai de tous temps, il est vrai plus particulièrement à notre époque.
Quand je pense aux gens de Sodome, qui voulaient s’introduire de force dans la maison de Lot, afin de violer les deux voyageurs, cela me fait penser aux gens d’aujourd’hui qui cherchent à piétiner et à traîner dans la boue tous les mystères de notre foi chrétienne. Lot barricada les portes.
Parfois notre seul recours est de nous taire, afin que les porcs ne piétinent les perles de notre foi.
L’apôtre Pierre n’est pas non plus tendre dans ses mots : «s’Il a délivré le juste Lot, profondément attristé de la conduite de ces hommes sans frein dans leur dissolution, car ce juste, qui habitait au milieu d’eux, tourmentait journellement son âme juste à cause de ce qu’il voyait et entendait de leurs oeuvres criminelles; le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement.» L’apôtre Jean complète dans l’Apocalypse : «Ils crièrent d’une voix forte, en disant : Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-Tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ?» (Apo 6,10)

Archimandrite Cassien

samedi 4 août 2012

SANS TITRE


          Le contexte dans lequel nous vivons (être marié ou non, vivre dans tel pays plutôt que dans tel autre, exercer tel métier etc.) influence, certes, notre vie mais n’est que secondaire. L’essentiel, c’est notre ouverture à Dieu : sommes-nous tournés vers Lui ou ne tournons-nous qu’autour de nous-mêmes ? Tant que mon petit ego occupe toute ma vie je ne fais que me heurter partout. Rien ne me va car je rêve d’un idéal qui ne peut exister dans cette vie terrestre. Au lieu de vouloir m’installer confortablement dans cette vie dont je rêve, ne vaudrait-il pas mieux accepter l’inconfort dans lequel Dieu m’a mis afin de me pousser en avant ? En avant vers quoi ? Bien au-delà de mes ambitions, mes rêves, mes désirs, mais vers Celui en qui seul je pourrai trouver la paix et le repos.
            Si je prends nos fidèles un par un, chacun a ses problèmes et soupire vers une solution. Ces problèmes ne sont que des symptômes pourtant. Au lieu de les étouffer, il vaudrait mieux en chercher la racine. Le vrai problème – la racine – se trouve bien plus en profondeur. La racine de nos maux une fois soignée, les symptômes disparaîtront ou plutôt ne feront plus mal. Alors nous ne serons plus serrés par notre ego mais mis au large et nous chanterons : «Il m’a mis au large, Il m’a sauvé, parce qu’Il m’aime …» (Ps 17,19) Il faudra lire tout le psaume car il indique la solution.
            Je laisse cette ébauche inachevée, imparfaite, afin de stimuler la recherche de la solution. Quand on aura trouvé cette solution, toute parole deviendra superflue et il suffira de se regarder dans les yeux en silence pour tout comprendre.
Archimandrite Cassien

mercredi 1 août 2012

BÂTI SUR LE ROC



«… Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s’est jeté contre cette maison, sans pouvoir l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie.» (Lc 6,48)
Quelle est cette maison ? C’est bien l’Église, dans d’autres termes l’Orthodoxie qui, à travers les siècles, est restée inébranlable malgré les tempêtes, c’est-à-dire les persécutions, hérésies et schismes. Chaque fidèle qui a construit sur ce même roc, qui a pour fondement et centre de gravité l’Orthodoxie, tiendra bon à toute épreuve de la vie, si dure qu’elle soit. Les tempêtes ne font que l’enraciner plus profondément comme un arbre qui jette ses racines plus profondément en terre quand les intempéries s'abattent sur lui.
Le psalmiste dit : «Je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, plutôt que d’habiter sous les tentes des pécheurs.» (Ps 84,11) Le seuil symbolise la stabilité tandis que les tentes signifient l’instabilité, la versatilité. Le seuil aussi indique l’entrée et il vaut mieux avoir la dernière place dans l’Église que d’avoir un rang élevé dans une des ces assemblées des pécheurs, c’est-à-dire dans une pseudo-Église qui n’a pas de stabilité.
Le Christ dit à Pierre : «Et moi, Je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre Je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.» (Mt 16,18) Cette pierre, ce roc, c’est la confession orthodoxe de Pierre selon l’interprétation des pères, et non la personne de Pierre qui, elle, était fragile.
Le roc signifie aussi la dureté. Pour ceux qui sont habitués à une vie molle, certes, l’Orthodoxie semble dure. Le Christ ne disait-Il pas au sujet de Jean : «Qu’êtes-vous allés voir au désert ? un roseau agité par le vent ? Mais, qu’êtes-vous allés voir ? un homme vêtu d’habits précieux ? Voici, ceux qui portent des habits précieux sont dans les maisons des rois …» (Mt 11,7) ? Et un peu plus loin : «Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu’à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s’en emparent.» (Mt 11,12)
L’apôtre Paul disait : «Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.» (II Tim 4,3)
«Cette parole est dure; qui peut l’écouter ?» (Jn 6,60) disaient, déjà au temps du Christ, certains qui dans leur égocentrisme, n’étaient pas prêts à suivre le Christ jusqu’au bout. «Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec Lui.» (Ibid., 66) Simon Pierre, de son côté, disait : «Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.» Ce qui fut pour les uns un scandale, fut pour les autres la vie éternelle.
En résumé : l’Église, bâtie sur le roc, qui est le Christ, offre à chaque fidèle la même stabilité.
Archimandrite Cassien

mardi 24 juillet 2012

Je viens de rentrer du Togo. Allez voir sur la rubrique "Mission" le récit.


Pour le moment je suis au foyer à Clara. La suite, Dieu seule la connait. Donc pas des questions indecentes !

Vôtre en Christ,
 archimandrite Cassien

mardi 3 juillet 2012

DIEU AVEC NOUS



Dieu S’est fait homme afin de nous sauver. Ce dogme, chaque chrétien le connaît ou devrait le connaître. Il me semble qu’il y a encore une autre raison pour l’Incarnation de Dieu. Dieu a pris chair afin que nous puissions communiquer bien plus facilement avec Lui. Il est devenu palpable, visible, a pris une forme, Lui l'Indescriptible, l’Invisible, l'Insaisissable. Ce n’est plus Yahvé, le Dieu des Juifs et encore moins Allah, un Dieu distancé et lointain. Le Christ, en qui habite la plénitude de la Divinité, sait maintenant par expérience ce qui est la souffrance, la tristesse, la faim et la mort même. Il sait mieux compatir avec nous, pour m’exprimer d’une façon humaine. Il Se nommait Lui-même «le Fils de l’homme» pour bien montrer qu’Il est vraiment homme, qu’Il a véritablement pris chair dans le sein de la Vierge Marie. C’est elle qui a donné la nature humaine et l’Esprit saint la Nature divine – qui font le Dieu-Homme – pour m’exprimer à mon niveau comme un enfant. Une seule personne en deux natures, comme disent les Pères. 
Un des multiples Noms du Christ est bien Emmanuel, qui veut dire «Dieu avec nous». L’apôtre Jean dit dans une de ses épîtres : «Ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché» (I Jn 1,1 et 1,3). Dans les Actes des Apôtres il est écrit également : «car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu.» Il s’agit bien sûr du Verbe de Dieu, qui a vécu parmi nous, qui est devenu un des nôtres, qui S’est abaissé à notre niveau par amour pour nous.
Quand on songe, non d’une manière abstraite, mais au fond de nous-mêmes, au mystère de l’Incarnation, à Dieu qui est si près de nous, on frissonne. C’est comme lorsque je pense au dernier Jugement où je devrai rendre compte de mes actes vils, ce ne sera pas tellement la peur de la punition, mais le Regard du Christ, plein de tendresse et de compassion, que je ne saurai soutenir et qui me fait venir déjà maintenant les larmes aux yeux.
    C'est ce sentiment qu'a dû avoir aussi le larron sur la croix quand il avait, en face de lui, le Christ qui donna sa vie pour lui, lui dont la vie n’était tissée que de rapines et de crimes.
    Quoi dire encore sur ce grand mystère de l’Incarnation ? C’est l’émerveillement seul qui peut saisir ce que les paroles ne sauront jamais expliquer entièrement.
Archimandrite Cassien

samedi 16 juin 2012

SCIEMMENT J’ATTENDS LE SEIGNEUR


 Dans cette pauvre vie on soupire après la tranquillité, mais à peine un peu d'accalmie, d’autres tempêtes se lèvent. Au début de la vie spirituelle, ce sont nos passions qui nous tiraillent. Une fois l’impassibilité atteinte, les tracasseries viennent de l’extérieur. Sans aller aussi loin que de dire avec Sartre : «L’enfer, c'est les autres,» on se dit, comme le Christ : «Jusques à quand vous supporterai-je ?» (Mc 9,19) et on chante comme le psalmiste : «Si j’avais les ailes de la colombe, je m’envolerais, et je trouverais le repos; voici, je fuirais bien loin, j’irais séjourner au désert.» (Ps 55,6-7)
   Étant impassibles, à quoi nous servent-elles, ces tracasseries ? À nous maintenir dans la vertu et à nous orienter vers Dieu, en qui se trouve la seule véritable paix; en d’autres termes, à ne pas nous permettre de nous bercer dans une fausse tranquillité et à nous aiguillonner vers Celui qui a dit : «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.» (Mt 11,28) Si ce n’est pas à cause de nos péchés que nous sommes accablés, c’est pour le salut du prochain. Portons donc le joug du Christ, et nous trouverons le repos. Comme dit l’Apôtre : «Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ.» (Gal 6,2)
    À quoi servent les intempéries ? À faire enraciner solidement et à faire croître l’arbre afin qu’il porte beaucoup des fruits.
    La paix parfaite sera pour l’autre vie. Dans cette vie-ci pourtant nous goûtons déjà les arrêts, au fur et à mesure que nous avançons dans la vertu. Si nous supportons les épreuves passagères ici-bas, alors «Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.» (Apo 21,4)
    Tout passe finalement et les épreuves que nous avons supportées autrefois, et que nous croyons insurmontables, ont finalement trouvé une issue avec l’Aide de Dieu, et nous ont fait mûrir un peu plus.
    Quand nous aurons appris de ne compter que sur Dieu seul et non sur les hommes versatiles, alors la sérénité descendra en nos coeurs comme une rosée matinale. 
    L’or passe au feu pour être épuré, non pas une fois seulement, mais sept fois (chiffre symbolique qui signifie la perfection). De même le Seigneur nous fait passer par des épreuves afin d’ôter de nous les impuretés et la scorie, de nous rendre pur et précieux comme l’or.
    Le diamant brut ne montre sa beauté qu’une fois poli. Dieu, – comme le tailleur de diamants, – nous polit également et rien ne nous arrive par hasard mais nous sert pour notre bien.
    Pour terminer ces considérations et revenir à ce que j’ai dit au début : Si on s’agite, se révolte, s’impatiente, le fruit n’arrivera jamais à maturité mais se gâte. Supportées pour le Seigneur patiemment et avec science, nos peines auront la paix pour fruit.

Archimandrite Cassien

jeudi 7 juin 2012

Mgr Antony de New York


Le père Antony, qui nous a bien aidé dans le temps pour la mission en Afrique, fut sacré évêque pour New York. Le voici en arrivant en Amérique.

En Christ, archimandrite Cassien

dimanche 3 juin 2012

Pentcôte

Nous venons de fêter la sainte Pentecôte à Saxon, en renfort cette fois-ci : des fidèles de Bosnie, qui habitent en Suisse. Il y a eu un baptême et une mariage pour cette occasion.

Plaise à Dieu, je continuerai donc cette semaine  vers la France.


Bonne fête de Pentecôte !

Vôtre en Christ, archimandrite Cassien

jeudi 31 mai 2012

Suisse

Je viens d'arriver en Suisse, où nous célébrerons, plaise à Dieu, la fête de la sainte pentecôte. Ensuite je continuerai sur la France.

En Grèce, un nouveau évêque fût sacré : l'évêque Eustache de Patras.

Vôtre en Christ, archimandrite Cassien

mercredi 23 mai 2012

Ascension


Nous venons d’achever le temps pascal et demain ce sera la fête de l’Ascension. 
Plaise à Dieu, dans une semaine je partirai pour la Suisse et nous célébrerons Pentecôte à Saxon. Venez nombreux !
Une bonne fête de l’Ascension !
En Christ, 

archimandrite Cassien

mercredi 16 mai 2012

NOUVELLES DE LA MISSION



Je viens de rentrer d’Ouganda, où j’étais avec l’évêque André pendant une semaine. Dimanche dernier, le diacre Joachim a été ordonné prêtre. Il y a donc là-bas maintenant deux prêtres du même nom.
Depuis notre dernier séjour en Ouganda, la construction du foyer à Kampala s'est achevée. Il ne reste à faire que les finitions.
Dans la paroisse de Kyanwuma, qui est à trois heures de Kampala, les travaux de la chapelle sont aussi avancés. Les pères ont commencé des plantations sur nos terrains à Kyanwuma, afin d’aider le foyer.
Voilà en bref les nouvelles de ce voyage en Afrique. 




Vôtre en Christ, archimandrite Cassien

vendredi 27 avril 2012

Nouvelles de Grèce


Je viens de commencer à décorer les murs de la chapelle de sainte Marine.
Plaise à Dieu, j’irai en compagnie de l’évêque André, dans une bonne semaine en Ouganda. Nous y resterons quelques jours. Une fois de retour, en Grèce je verrai la suite de mon programme.
Christ est ressuscité !
Archimandrite Cassien

mardi 17 avril 2012

L'ICÔNE DE LA MÈRE DE DIEU D'IVIRON (PORTAITISSA)

Voici le récit de l'icône dont c'est la fête aujourd'hui :

Pendant la période iconoclaste, cette sainte icône appartenait à une pieuse veuve qui vivait avec son fils unique près de la ville de Nicée en Asie Mineure. Cette veuve pieuse qui vénérait profondément la sainte icône, la gardait dans l’église aménagée près de sa maison.L’Empereur iconoclaste Théophile avait dépêché partout ses émissaires pour détruire les saintes icônes, et ils vinrent aussi à Nicée chez la pieuse veuve. Cette dernière réussit à faire patienter les soldats jusqu’au matin, leur promettant une grosse somme d’argent. En effet, elle passa toute la nuit en priant la Reine des cieux de protéger son fils et l’icône ; elle porta ensuite l’icône avec son fils au bord de la mer et l’y jeta , la confiant à la Providence et à la très sainte Mère de Dieu.C’est avec joie qu’elle vit l’icône se tenir debout sur la surface des flots au lieu de tomber à plat comme on pouvait s’y attendre. L’icône se dressa donc d’abord face à la rive et ensuite, glissant sur les vagues, elle s’éloigna vers l’ouest, échappant au regard de la veuve. Réconfortée par cette vision, la veuve bénit Dieu et rendit grâce à la Toute Sainte. Ceci se passait vers la moitié du IX ème siècle.Un siècle plus tard, vers 980, les moines du monastère georgien Iviron sur la rive ouest de la péninsule du Mont Athos, virent une étrange manifestation. Une colonne de feu se dressait de la mer jusqu’au ciel devant le monastère; entre les vagues et la colonne se trouvait une icône. L’agitation fut grande chez les moines. Ils tentèrent d’approcher l’icône en bateau au son des prières et des chants mais à chaque tentative, elle s’éloignait d’eux. Une fois retournés à la rive, l’icône s’approchait à nouveau. Le trouble était grand car aucune prière n’y faisait, plusieurs jours et plusieurs nuits durant.A cette époque, un ascète georgien, Gabriel, homme purifié par la prière et la grâce et qui vivait reclus dans une grotte au-dessus du monastère, eut une vision : La très sainte Mère de Dieu lui apparut en songe et elle lui ordonna d’annoncer à l’higoumène son intention de donner son icône comme aide et protection à la communauté. Gabriel devait s’approcher sans crainte sur les flots pour prendre l’icône. Cette nuit même en présence de tous les moines restés à chanter sur la rive avec des bannières et des encensoirs, Gabriel monta dans une barque, navigua jusqu’à l’icône et, ô miracle, le voilà marchant sur les flots comme jadis le chef des apôtres Pierre, allant à la rencontre du Christ. Il prit l’icône dans ses mains et la porta lui-même au monastère où on célébra pendant trois jours et trois nuits les offices d’action de grâce.Plusieurs siècles passèrent et l’icône restait objet de vénération des moines dans l’église centrale du monastère appelée Catholicon.Vers le XV ème siècle, lors de la prise de Constantinople par les Ottomans, il y eut des incursions de Turcs au Mont Athos où ces derniers se sont livrés au pillage des monastères et même plusieurs moines ont été massacrés par eux.Dans le monastère d’Iviron, des événements prodigieux eurent lieu. L’icône de la Mère de Dieu disparut. On la chercha partout sans la trouver bien qu’elle fût une icône de grande dimension. Finalement, on s’aperçut qu’elle se trouvait sur le mur au-dessus de la porte d’entrée du monastère. Chose étrange ! On la transporta de nouveau dans l’église, mais le même fait se reproduisit le lendemain et le jour suivant. La Mère de Dieu apparut finalement à l’higoumène et lui dit : «Annonce à la communauté que mon icône doit rester près des portes. Je ne veux pas être gardée mais c’est Moi qui vous garderai non seulement dans cette vie mais dans l’autre… Tant que mon icône sera dans votre monastère, ma miséricorde et ma grâce ne tariront pas». (C’est pourquoi l’icône a été appelée depuis la Portaïtissa –celle qui garde la porte).A ce moment-là, un groupe de Turcs vinrent pour piller le monastère. Arrivant aux portes, qui étaient évidemment closes, l’un d’eux, mû par un esprit malin, prit sa lance et l’envoya sur le visage de la Mère de Dieu. La lance toucha le cou de la Vierge et aussitôt, une plaie se vit sur le cou et du sang s’écoula en abondance. A la vue de ce miracle, les Turcs paniquèrent et prirent la fuite. Seul, celui qui a commis le crime resta sur place comme mort. Au petit matin, les moines ouvrirent les portes du monastères et trouvèrent ce Turc à terre, presque sans souffle. On l’amena à l’intérieur où l’on prit soin de lui. Lorsqu’il fut revenu à lui, il demanda pardon à l’higoumène pour le crime qu’il commit et voulut se faire baptiser. On le baptisa et on lui donna le nom de Gabriel. Mais toute sa vie il refusa d’être appelé Gabriel et il demanda à être appelé Barbaros (barbare en français); il porta toute sa vie la pénitence, ce qui lui valut d’être compté parmi les saints. Il est vénéré sous le nom de Barbaros et ses reliques se trouvent au monastère du Mont des cellules.Un autre miracle accompli par l’icône enseigna aux moines du monastère la nécessité fondamentale d’être toujours hospitalier.Au XVII ème siècle, un pèlerin affamé vint et sonna à la porte du monastère. Le frère portier lui ouvrit pour savoir ce qu’il voulait :“J’ai très faim, est-ce que je peux avoir un peu de pain?”– “As-tu de l’argent ?” lui demanda le moine !– “Non, je n’en ai pas !” répliqua le pèlerin.– “Alors pas de pain !” Et il referma la porte du monastère.Fatigué et tout triste, le pèlerin s’assit sous un arbre en se lamentant sur son sort. Mais soudain il vit une dame de bon augure, portant un enfant dans ses bras, et qui lui demanda :– “Que veux-tu, pourquoi es-tu si triste ?”– “Ô Madame ! J’ai faim et je n’ai même pas d’argent pour m’acheter un pain.”– “Prends cette pièce, et va acheter du pain.” Et elle lui tendit une merveilleuse pièce en or.Tout joyeux, le pèlerin s’en alla frapper à nouveau à la porte du monastère et le frère portier lui ouvrit :– “Alors, te voilà revenu !”– “Oui, et cette fois j’ai de quoi payer !” Et, il lui tendit la pièce d’or.– “Etonné, le moine prit la pièce et la regarda, elle valait trop cher mais cette pièce ne lui semblait pas étrange. Il se souvint que sur l’icône de la Mère de Dieu à l’église, il y en avait une semblable, don d’un grand prince. Pour se rassurer il entra à l’église et, surprise ! la pièce manquait sur l’icône. Il sonna alors les cloches, et tous les moines se rassemblèrent avec leur higoumène. On questionna le pèlerin qui leur assura que c’était une dame portant un enfant dans ses bras qui la lui a donnée. On l’amena à l’église où il put reconnaître en effet la dame et l’enfant sur l’icône. Et depuis ce temps-là, jamais on n’a refusé de secourir quelqu’un qui était dans la nécessité.Par sa sainte icône, la Mère de Dieu accomplit un grand nombre de miracles qu’il est impossible de citer ici. Nous n’en évoquons qu’un seul, important pour le Mont Athos. En ce lieu, survenaient fréquemment des famines, mais avec l’aide de Dieu et de sa très sainte Mère, tout s’arrangeait pour le mieux. En 1854, la famine fut si grande que les moines fuyaient la mort. Sur les quarante mille moines de la Sainte Montagne, seuls mille restèrent et encore, en hésitant beaucoup. Alors, la Reine des Cieux apparut à des ermites et leur dit : “De quoi avez-vous peur ? Bientôt tout sera terminé et la montagne se remplira à nouveau de moines. Tant que mon icône sera dans le monastère d’Iviron, ne craignez rien et restez dans vos cellules. Mais lorsque je sortirai du monastère, que chacun prenne son sac et parte où il pourra”.

On fit plusieurs copies de cette icône qui à leur tour se révélèrent miraculeuses, telle celle qu’on fit pour un empereur russe dont la fille était paralysée. Quand la fille entendit que l’icône arrivait du Mont Athos, elle se releva guérie. En réponse à cela, le Tsar lui offrit un habillement magnifique en or qui la couvre jusqu’à maintenant. Qu’à travers son icône , la Mère de Dieu nous protège tous. Amen.


dimanche 15 avril 2012

Christ est ressuscité !


A tous nos fidèles et lecteurs, mes meilleurs voeux pour la fête de Pâque !


Christ est ressuscité !


Archimandrite Cassien

vendredi 16 mars 2012

LES TROIS ARBRES


Il était une fois, quelque part, trois petits arbres qui se tenaient sur une colline et rêvaient à ce qu’ils souhaitaient dans l’avenir.

Le premier regardait en l’air en disant : «Je voudrais garder un trésor. Je voudrais être décoré avec de l’or et rempli de bijoux. Je serai le plus beau coffret à bijoux au monde !»

Le second regardait au loin un ruisseau qui faisait son chemin vers la mer. «Moi je voudrais naviguer sur les mers en transportant sur moi des rois puissants. Je serai le plus puissant navire du monde !»

Le troisième arbre regardait vers le bas où il avait des hommes et des femmes au travail. «Moi, je voudrais rester sur le haut de cette colline. Je voudrais devenir si grand que les hommes, en s'arrêtant, regardent vers les hauteurs, vers le ciel et pensent à Dieu. Je serai l’arbre le plus haut du monde.»

Les années passèrent. Pluie et soleil se succédaient et les arbres grandissaient. Un jour, trois bucherons montèrent sur la colline. Le premier regarda le premier arbre et dit : «Cet arbre est beau. C’est tout à fait l’arbre qu’il me faut.» Et, en quelques coups de hache, l’arbre tomba.

«Maintenant il feront de moi un joli coffret et je garderai des trésors !» se dit le premier arbre.

Le deuxième bucheron regarda le second arbre et dit : «Cet arbre a l’air très solide. Exactement ce que je veux.» Ce disant il coupa l’arbre qui s’effondra à terre. «Maintenant je voyagerai sur de grands océans, songea-t-il, et je deviendrai un imposant bateau, qui emportera des rois !»

Le troisième arbre désespéra quand le dernier bucheron le regarda. Il se tenait droit et haut en se dressant vers le ciel. Le bucheron leva son regard vers lui en murmurant : «Il me va très bien, cet arbre.» Après quelques coups de hache, l’arbre tomba à terre.

Le premier arbre fut plein de joie quand le bucheron le porta vers la scierie. Mais l’homme en fit une crèche pour les bêtes. Ainsi l’arbre ne garda ni bijoux ni or. On le remplit avec du foin pour nourrir les animaux.

Le second arbre se réjouit quand le bucheron le traîna vers le port, mais ce jour-là on ne construisait pas de puissants bateaux. C’est ainsi qu’il devint une petite barque pour la pêche. Trop petit pour traverser les mers, et juste assez pour naviguer sur un petit lac.

Le troisième arbre, perturbé, se demanda ce qu’il allait devenir quand on le laissa à la scierie. «Je voulais me tenir droit sur la colline et monter vers Dieu, et maintenant …?»

Des jours et des nuits passèrent, et les trois arbres oublièrent leurs anciens rêves. Une nuit illuminée par la lune, une jeune femme s'assit sur le premier arbre et mit au monde son enfant dans cette crèche. Son mari se disait : «Ce serait bien si elle pouvait accoucher dans une maison.»

La femme, mettant sa main sur la crèche qui brillait sous l’effet de la lune, sourit en berçant son premier-né. Tout à coup, le premier arbre comprit qu’il portait le plus grand trésor sur lui.

Un soir, un voyageur fatigué et ses amis montèrent dans une vieille barque. Le voyageur s’endormit pendant que le second jeta ses filets dans le lac. Tout d’abord vides, ils se remplirent de poissons. Le petit arbre eut peur et s’enfonça, étant tant chargé. Il savait qu’il n’avait pas la force de transporter tant de poissons et d’hommes à travers la pluie et la tempête. Le voyageur fatigué se réveilla, se leva et en étendant la main dit : «Silence !» Le vent se calma aussi vite qu’il s’était levé. L’arbre comprit qu’il portait le roi des cieux et de la terre.

Un vendredi matin, le troisième arbre se vit porté par un homme flagellé et épuisé. L’arbre s’effraya quand les soldats clouèrent les mains de l’homme sur lui. Il se sentit mal à l’aise en face de ces hommes cruels. Pourtant le dimanche matin, quand le soleil se leva, l’arbre frissonna, car il savait que l’amour de Dieu avait tout changé. Il avait fait le troisième arbre très fort et chaque fois que les hommes pensaient au troisième arbre, ils songeaient à Dieu. Cela fut bien mieux que d’être l'arbre le plus haut du monde.

N’enlève jamais l’écrit du panneau qui dit «ESPOIR», et ne pense jamais que tout est fini, car il se peut que peu après, tes désespoirs se dressent vers l'espérance libératrice !

mardi 13 mars 2012

Fête de saint Jean Cassien


Juste quelques nouvelles. Hier soir j’ai eu la visite d’une groupe des fidèles, qui sont venu me souhaiter une bonne fête, puisque c’est la fête de saint Jean Cassien. Ensemble nous avons célébré les vêpres et les Grands Complies. Des années, il n’y a pas eu d’offices dans ce petit monastère de sainte Marina, qui n’était pas habité.
Aujourd’hui il fait un vent glacial et certainement personne viendra en visite.
En Christ,
archimandrite Cassien

vendredi 17 février 2012

Nouvelles de la Grèce


Mes chers,
J’ai enfin une connexion internet, mais peu rapide, donc patience !

Ici tout va bien. Je suis installé dans un petit monastère plus bas que Kératéa, qui n’était pas habité depuis quelques années et qui fait parti du monastère des moniales de Kératéa. Je suis tout seul ici au monastère de sainte Marina, mais il y a des maison autour surtout pour les vacanciers.
Je m’occupe de deux paroisses : celle de Kératéa et celle de Peristeri (banlieue d’Athènes). En semaine je célèbre parfois chez les moniales qui sont à 20 mn d’ici.
Voici quelques photos.

Votre en Christ,
archimandrite Cassien

jeudi 2 février 2012

Grèce

Je suis bien arrivé en Grèce. Mon n° de téléphone est : 0030 6 949577884
Provisoirement je loge dans la paroisse de Peristeri (banlieue d'Athènes) où je célébrerai aussi chaque deuxième dimanche et les autres dimanches dans la paroisse de Kératéa.

En Christ,
a. Cassien

vendredi 6 janvier 2012

MESSAGE DE LA NATIVITÉ DU SAUVEUR



«Gloire à Dieu dans les hauteurs, paix sur la terre, bienveillance parmi les hommes !» (Lc 2,4) Ainsi chantaient les anges lors de la Naissance du Christ.

En premier lieu la Gloire de Dieu qui apporte la paix sur la terre et nous rend Dieu bienveillant à notre égard. Si l’homme ne glorifie plus son Dieu, il ne peut avoir la paix sur la terre et tous les efforts qu’il mène restent vains comme on voit dans le monde actuel qui est en plein crise. C’est la raison première et profonde de l’apostasie de l’humanité qui ne croit plus, qui ne glorifie plus son Créateur et veut construire un paradis terrestre dont lui-même sera le centre et le créateur.

Là où Dieu est chassé, le malin s’installe comme un parasite, et fait des ravages. Noël se vide de son contenu et devient alors une fête purement profane où le plaisir et la sentimentalité dominent comme pour d’autres fêtes chrétiennes : Pâques, Carnaval etc. Et finalement – comme on pouvait entendre sur les ondes d'une radio tout ce qu'il y a de sérieux – Noël est aussi une fête chrétienne.

Laissons le monde apostate, – qui va à sa perte –, de côté et voyons ce qu’est réellement la Naissance du Messie, pour un orthodoxe qui croit et vit sa foi.

«Rien de nouveau sous le soleil», disait le sage (Ec 1,9) Si ! la Naissance d'Emmanuel qui a changé complètement le monde et qui a réconcilié les hommes de bonne volonté avec Dieu. «Rien de nouveau dans le ciel», depuis toute l’éternité pourrait-t-on dire. Si ! Le «Dieu d'avant les siècles» (kontakion de la Nativité) est devenu homme afin de nous sauver. Celui «qui sans changement se fit homme», comme nous chantons dans la Liturgie, est devenu un de nous : un simple homme sans perdre sa Divinité.

Ce Dieu de gloire, dans la Kénosis (abaissement, dépouillement), est né comme un pauvre enfant dans une grotte, sans défense, persécuté, méconnu, calomnié et finalement crucifié par amour pour nous afin de nous donner une seconde chance après la chute au paradis, où l’homme s’est tourné contre son Dieu en désobéissant.

Le paradis terrestre nous est, et nous restera, fermé, mais le paradis céleste nous est maintenant ouvert et nous pouvons y accéder librement et directement depuis ce monde déchu. (Les protoplastes auraient pu y accéder directement depuis l’Éden.)

Depuis la chute du paradis il y a eu, de nouveau, une montée, où Dieu chercha à relever l’homme de sa chute et où Il S’est finalement incarné afin d’achever son oeuvre du salut. Depuis l’Incarnation il y a, de nouveau, une descente, où le Malin cherche à perdre l’homme, comme au paradis, et cela s'accélérera jusqu’à la venue de l’Antichrist qui sera anéanti par le Fils de l’homme quand Il reviendra, cette fois-ci, en gloire, pour vaincre définitivement le mal et prendre avec Lui tous ceux qui seront sauvés.

Le mystère d’iniquité, où des hommes et le Malin se perdent, ne saura anéantir le mystère du salut, où des hommes et des anges répondent librement à l’amour de Dieu. Les anges ont eu le choix entre Dieu et le mal et les hommes l’ont également. Chacun de nous est mis devant ce choix tout au long de sa vie et si par le péché il refuse son Sauveur, par la pénitence, il peut à chaque instant y revenir jusqu’au moment où il quitte cette vie.

La Naissance du Christ s’est faite une fois dans l’histoire à un lieu et une date précis. Nous la célébrons liturgiquement chaque année et elle se fait à chaque instant en nous jusqu’à ce que l’homme nouveau soit né en nous, non plus un simple homme mais un Dieu-homme par grâce.

Je termine avec les paroles de saint Jean Chrysostome : «Ce n'est point à moi de tout vous apprendre, mais à vous de travailler et de chercher, pour ne pas devenir trop paresseux». (Explication de l’épître aux Romains I)