jeudi 22 décembre 2016

Retour en France


Je viens de rentrer en France, après avoir passé quelques semaines en Grèce.
Le dimanche des ancêtres, nous avons célébré la divine Liturgie à la chapelle de sainte Marie Madeleine. Les travaux ont aussi un peu avancés et de la Grèce, j'ai apporté pour la chapelle (et aussi la mission en Afrique) : pupitre, charbon, veilleuses etc.
Voici le dernier photo de la chapelle :


en Christ, 
archimandrite Cassien

samedi 3 décembre 2016

HOMÉLIE POUR L’ENTRÉE AU TEMPLE DE LA TOUTE-SAINTE

Cette année, la fête de l’Entrée au Temple coïncide avec un dimanche, ce qui fait que les textes liturgiques sont chantés alternativement selon l’ordre fixé par le typikon.
    Disons quelques mots concernant la fête de l’Entrée au Temple :
    D’abord, les évangiles la passent sous silence et ne cherchons pas non plus des explications chez les protestants. Un écrit apocryphe (le Protoévangile de Jacques) en parle, mais comme il est suspect, ce n’est pas non plus là qu'il faudra se renseigner. Ce n’est que dans la Tradition vivante de l’Église qu’on trouve des indications sûres, et voici ce qu’elle nous révèle :
    Quand la Vierge Marie avait trois ans, ses parents, Joachim et Anne, la présentèrent au Temple, conformément aux vœux qu’ils avaient faits lors de sa naissance. C’est le père de saint Jean le Précurseur, Zacharie, qui l’a reçue et introduite, à la suite d'une révélation, dans le Saint des Saints même – qui était pourtant réservé aux seuls prêtres. C’est là que la sainte Vierge a vécu, nourrie par un ange jusqu’à l’âge de 12 ans. «Par son ange, Dieu assista la Vierge et lui envoya de la nourriture mystique, par laquelle sa nature était fortifiée, pendant que son corps arrivait à maturité et fut fait plus pur et plus exalté que les anges, ayant les esprits célestes pour serviteurs.» (Homélie de saint Grégoire Palamas pour la fête). À l’âge de la puberté, elle devait quitter le lieu saint à cause de l’impureté que cette puberté entraîne. C’est en ce temps-là que le juste Joseph, déjà très âgé et père de sept enfants, la prit sous sa protection et se fiança avec elle. 
    Voilà en bref ce que nous en rapporte la sainte Tradition.
    Sur l’icône de la fête, nous voyons la Toute-sainte, accompagnée de vierges d’Israël et conduite par ses parents, entrer dans le Temple, où Zacharie l’accueille. Elle est aussi représentée parfois assise dans le Saint des saints, l’archange Gabriel lui apportant de la nourriture céleste. C’est ce même Zacharie, dont parle l’évangéliste Matthieu (cf. 23,35) qui fut tué entre l’autel et le sanctuaire, à cause de la Toute-Sainte.
    Voyons également ce que les textes liturgiques nous en disent et comment ils éclairent ce que nous venons de dire :
    «Du Seigneur ayant reçu le fruit de la promesse, Joachim et Anne ont offert en ce jour dans le Temple la Mère de Dieu en agréable sacrifice; et le grand-prêtre Zacharie l'accueille et la bénit.» (Petites Vêpres)
    «Dans l'allégresse portant leurs lampes allumées, vers le Saint des saints les jeunes filles en ce jour précèdent la lampe spirituelle et l'accompagnent en procession, montrant d'avance l'ineffable Clarté qui d'elle-même devait briller pour illuminer en l'Esprit ceux qui étaient assis dans les ténèbres de l’erreur.» (Grandes Vêpres)
    « Après ta naissance, divine Fiancée, tu fus présentée au Temple du Seigneur pour être élevée dans le Saint des saints, comme vierge sanctifiée; alors Gabriel fut envoyé auprès de toi, la toute-immaculée, pour te porter la nourriture d'en haut; toutes les puissances des cieux s'étonnèrent de voir l'Esprit saint élire en toi son logis. Vierge sans souillure ni péché, glorifiée sur terre comme au ciel, sauve-nous tous, ô Mère de Dieu.» (Grandes Vêpres)
    « L'ayant mise au monde contre tout espoir, Joachim et Anne s'engagèrent pieusement à présenter la vierge pure à notre Dieu; en ce jour ils s'acquittent de leur vœu en offrant leur fille en la maison du Seigneur.» (Canon des Matines)
    Voilà quelques hymnes liturgiques, choisies parmi tant d’autres, qui parlent, lors de la fête, de celle qui fut sanctifiée dans le Temple terrestre et qui devint le Temple où le Sauveur S’incarna.


archimandrite Cassien

samedi 22 octobre 2016

Programme

Plaise à Dieu, le dimanche prochain (17/30 octobre) il y aura une divine Liturgie à la chapelle de sainte Marie Madeleine à Mirabeau. De là, je continuera pour la Grèce pour le temps que Dieu voudra.
Mon téléphone en Grèce : + 30 695560253

Je suis pour l'instant en Suisse pour y célébrer le premier dimanche du Carême. Dès la je retourne en Grèce encore.

Vôtre en Christ, 
archimandrite Cassien

mercredi 12 octobre 2016

MISSION AU CAMEROUN

Après un mois passé au Cameroun, me voilà de retour au Foyer, pour repartir probablement bientôt pour la Grèce.
Le séjour au Cameroun fut fructueux, mais bien fatigant. J’étais surtout dans le Nord où deux nouvelles paroisses furent fondées. 

À Garoua, nous avons construit la chapelle Saint-Nectaire-d’Égine. Elle n’est pas terminée, – faute d’argent –, mais déjà opérationnelle. Nous avons concélébré la première liturgie. 

Nous avons concélébré la première liturgie. 


À Mayo Batga se trouve la chapelle Saint-Georges-le-Trophéophore, que les fidèles ont construite en attendant une meilleure solution. Le père Martial a célébré un office avec les fidèles, pendant que je gardais le lit à cause du paludisme. 


La dernière semaine, j’étais au foyer à Omog.

Vôtre en Christ,

archimandrite Cassien

mardi 30 août 2016

Dormition de l'évêque Galation

Ce matin, mardi le 17 (30) août vient de s'endormir dans le Seigneur, l'évêque Galation de Peristeri après des années de maladies et de luttes pour le Synode. Mémoire éternelle !!!





Le voici sur un photo d'archive :



archimandrite Cassien

jeudi 25 août 2016

Lettres de saint Ambroise

Je viens de terminer avec les lettres de saint Ambroise de Milan. La traduction date encore du 18 e siècle, (1746) du temps du roi Louis-Philippe Ier. A ma connaissance il n'y a pas des traductions plus récentes.

Demain, vendredi, plaise à Dieu, je partirai pour la Suisse y célébrer la divine Liturgie.

Vôtre en Christ, archimandrite Cassien

dimanche 7 août 2016

Programme et bulletin

Plaise à Dieu, il y aura la divine Liturgie à la chapelle de sainte Marie Madeleine pour la fête de la Transfiguration et le dimanche qui suit. La Dormition se célébrera en Suisse. Deux semaines après, je partirai pour l'Afrique pour y rester un mois. 

Le bulletin 160 est prêt.

vôtre en Christ, 
archimandrite Cassien

lundi 4 juillet 2016

chapelle de sainte Marie Madeleine

Nous venons de célébrer la divine Liturgie à la chapelle de sainte Marie Madeleine à Mirabeau. A cette occasion Pierre Dugas fut reçu dans notre Église par chrismation.
Les jours avant, j'ai continué avec la maçonnerie. Voici l'intérieur actuel :


Vôtre en Christ, 
archimandrite cassien

mardi 28 juin 2016

Retour du Canada

Je viens de rentrer du Canada, sain et sauf. Mission accomplit. Voici une photo de la chapelle privée de sainte Xenie.

Il y aura une liturgie à la chapelle de sainte Marie Madeleine à Mirabeau, – plaise à Dieu – le deuxième dimanche après Pentecôte, dont le 27 juin (10 juillet)

votre en Christ,
archimandrite Cassien

jeudi 12 mai 2016

Canada

Christ est ressuscité !

Après avoir passé une semaine à Montréal, je suis maintenant à Toronto. La date du retour s'approche. Je devrais être à Clara mardi prochain pour le début du carême.
En Christ

a. Cassien

dimanche 1 mai 2016

Christ est ressuscité !

Après avoir célébré le samedi de Lazare et le dimanche des Palmes, à la chapelle de sainte Marie Madeleine, nous avons fêté Pâque en Suisse dans notre chapelle de saint Maurice.
Demain, lundi de Pâque je retournerai à Clara, reprendre ma vie régulière.

Christ est ressuscité !
archimandrite Cassien


vendredi 29 avril 2016

Message de Pâque

Mes bien-aimés pères, frères et amis,

Le Christ fut crucifié volontairement, – par sa volonté. Alors qu’étant Dieu, Il aurait pu éviter la mort douloureuse et ignominieuse. Mais Il ne l’a pas fait. Au lieu de cela Il a été crucifié à notre place et pour nous ! Sur la croix Il a uni la nature humaine fracturée, réuni Dieu avec l’homme. Ce sont les dimensions verticale et horizontale de la croix du Christ. Sa Toute-Puissance lui aurait permis de descendre de la croix, mais Il ne l’a pas fait. Il a ainsi été montré qu'il est préférable de se sacrifier que de descendre de la Croix. Le plus grand miracle du Christ n’est pas sa résurrection, car rien n’est impossible à sa Tout-Puissance. Le plus grand miracle est la Crucifixion, où Il a montré la grandeur d’un Dieu, le seul vrai Dieu, qui ne demande pas d'autres sacrifices que de se sacrifier pour sa créature. Un souhait : que toutes les personnes (non-croyantes, athées, indifférentes, adversaires, agnostiques) trouvent le Visage du Christ, la vérité sur Dieu et l’homme, et qu’ils ressentent la joie de la relation et la communion avec Lui.


Joyeuses Pâques !


Dimitri Katsuras

samedi 16 avril 2016

HOMÉLIE POUR LE 5e DIMANCHE DU CARÊME

(sainte Marie l’Égyptienne)

Après nous avoir montré, les dimanches précédents :
– la condition indispensable (Orthodoxie),
– la possibilité de nous sanctifier (saint Grégoire Palamas); 
après nous avoir indiqué 
– le passage inévitable par la Croix,
et nous avoir enseigné 
– comment y parvenir (saint Jean Climaque),
l’Église nous donne 
– comme exemple de réalisation, sainte Marie l’Égyptienne. 
Ce n’est pas par hasard que cette sainte est choisie. Il ne nous est pas montré comme modèle un saint roi, un saint prophète, un saint évêque ou un martyr, mais une simple femme qui était plongée dans les pires péchés. Après sa conversion et son retrait au désert, elle n’avait ni Bible, ni église, ni père spirituel, mais seul la Grâce divine. Nous n’avons donc pas d’excuse si une de ces choses nous manquent, car Dieu peut suppléer à tout – sa Grâce suffit. La sainte savait finalement la Bible par cœur sans l’avoir jamais lue. Où d'ailleurs ? Quand l’aurait-elle lue ? Quand elle était prostituée ? Elle avait d’autres préoccupations, et quand elle vivait enfin au désert, il n’y avait pas d’Écriture sainte à sa disposition. Elle avait même le don de clairvoyance, car elle savait le nom de saint Zosime, qui l’a rencontrée dans sa retraite, et connaissait aussi le moment de sa sortie de cette vie. Voici ce que dit le synaxaire : «Revenu l'année d'après, Zosime la trouva morte, étendue sur la terre; près d'elle une inscription disait : «Abba Zosime, enterre ici le corps de la pauvre Marie. Je suis morte le jour où j'ai communié aux saints mystères. Prie pour moi.» 
Qu’est-ce qui lui manquait, à elle ? Dieu lui suffisait, tandis que nos excuses, – que nous n’avons ni ceci ni cela, – ne sont toujours que des prétextes pour nos faiblesses et négligences. Qu’est-ce qui nous empêche de nous relever de nos péchés et de nous purifier de nos passions ? L’exemple de sainte Marie nous accuse et ne nous laisse aucune échappatoire. 
La sainte n’était pas une tiède mais ce qu’elle faisait, elle le faisait entièrement. «Parce que tu es tiède et que tu n'es ni froid ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche,» (Apo 3,16) ne s’appliquait pas à la sainte, mais s’applique bien à notre médiocrité.
Résumons : Ce que l’Église nous enseigne et nous demande est réalisable, si grands soient nos péchés, et si peu favorable notre condition.
C’est le dernier dimanche de Carême, et ensuite commence la semaine de la Passion, pour aboutir enfin à la sainte Résurrection du Christ. Que le Seigneur nous rende digne d’y participer dès maintenant et pour l’éternité !

archimandrite Cassien


Habitant le désert, tu éloignas de ton âme les images des passions pour y inscrire l'image de Dieu à la lumière des vertus; et tu as resplendi d'un tel éclat que tu marchas sur les eaux, d'un pas léger, et de terre tu fus ravie en ta prière vers Dieu; auprès du Christ intercède maintenant, grâce au crédit que tu as devant Lui, bienheureuse Marie, pour le salut de nos âmes.


Samedi soir à Vêpres du 5e dimanche de Carême

samedi 9 avril 2016

HOMÉLIE POUR LE TROISIÈME DIMANCHE DU CARÊME

Dimanche de saint Jean Climaque

Après nous avoir montré, le dimanche de saint Grégoire Palamas, la possibilité de notre déification, et le dimanche passé, dimanche de la sainte Croix, l’inévitable passage, l’Église nous montre aujourd'hui comment y parvenir. (La croix, qui est au centre de notre vie, est précisément cette échelle, sans laquelle il n’y a pas de montée.) Cela n’aurait pas de sens de nous faire miroiter cette déification sans nous donner aussi le mode d’emploi et les outils pour y parvenir. Le mode d’emploi, c’est bien l’enseignement de notre Église basé sur une expérience pluricentenaire, et les outils sont toute la richesse qu’elle nous offre : les carêmes, les beaux offices liturgiques, la lecture spirituelle etc. 

Quand je pense à tous ces gens d’aujourd’hui, qui me disent «moi, je pense …» et qui se fient à leur lumière folâtre qui éclaire tantôt un peu et tantôt plonge dans l’obscurité !
Cette nuit j'ai rêvé que j'étais dans un monastère de moines. C’était un jour de jeûne et pour chaque moine il y avait juste une portion de pain rationné. Je tournais autour de la table pour choper une ou deux portions de plus, mais pas moyen. Sur ce, je me suis réveillé et la réalité n’était guère mieux : juste une tranche de pain dans le garde-manger et le frigo désespérément dégarni aussi.
Il ne reste donc qu’à poursuivre ce chemin ardu et serré mais qui n’est pas un chemin sans issue. Au terme, nous voyons, comme un phare, la Pâque radieuse et libératrice, image et symbole de la résurrection finale qui nous attend. 
Revenons à saint Jean Climaque, ce maître de la vie spirituelle, qui nous décrit sous forme d’une échelle, – d’où son nom : Climaque, – la montée par degrés vers le but. En haut, le Christ nous attend pour nous récompenser de nos efforts, et, pendant la montée, les malins esprits nous guettent pour nous faire tomber dans la gueule de l’Hadès qui dévore tout. Bien sûr, les anges nous protègent et nous guident également.
Le saint nous détaille les dangers et les moyens de les éviter, de même les fruits à cueillir – récompense de nos peines.
Voici juste un passage de ses écrits : «C’est sans doute le honteux esclavage de mes passions tyranniques et les maux qu'elles m'ont fait souffrir, qui m'ont appris les ruses méchantes, la conduite malicieuse, la domination cruelle et les tromperies désolantes des démons. Mais heureusement tous les hommes n'éprouvent pas le même malheur; car il en est qui ont une connaissance pleine et entière des artifices de ces esprits de ténèbres, par la Présence intérieure du saint Esprit, qui les éclaire de ses divines lumières, après les avoir préservés de leurs pièges et de leurs embûches; et il y a une bien grande différence entre une personne qui juge de la joie et du contentement que procure la santé après une longue et douloureuse maladie, et une autre personne qui juge des douleurs qu'on doit souffrir dans une maladie, par la joie qu'elle éprouve dans la santé.» (27e degré)

Concluons avec un chant de l’office d’aujourd’hui : «Faisant monter vers le ciel l'éclat de tes vertus et prenant appui sur un solide terrain, tu t'es élevé pieusement vers l'immensité de la contemplation; dénonçant les ruses du démon, tu mis les hommes à l'abri de ses méfaits; saint Jean, vénérable échelle des vertus, intercède auprès du Seigneur pour qu'Il sauve ses serviteurs.» (Matines, ode 3)


archimandrite Cassien

dimanche 27 mars 2016

HOMÉLIE POUR LE SECOND DIMANCHE DE CARÊME

Saint Grégoire Palamas 

Le dimanche passé, le premier dimanche de Carême, est dédié à l’Orthodoxie, la base de toute notre vie spirituelle. Ce deuxième dimanche, l’Église nous montre, à travers l’enseignement de saint Grégoire Palamas, la possibilité de notre déification, qui est le vrai but de notre vie. 
Contre ceux qui prétendaient qu’on ne peut s’unir à Dieu, car il est incommunicable, incompréhensible, insaisissable, etc, le saint montre que Dieu l’est par nature mais qu’on peut communiquer et s’unir à Lui à travers ses énergies, c’est-à-dire la grâce. Les énergies divines : amour, vérité, lumière etc. émanent de Dieu, comme les rayons du soleil qui nous réchauffent et nous éclairent. Les énergies divines ne sont pas crées, comme le présentent ses adversaires, qui ont subi la théologie papiste où on parle de la grâce crée, subrogatoire et autres inepties.
«Dès lors qu’il y a trois caractères de Dieu, l’essence, l’énergie, les hypostases divines de la Trinité, ceux qui ont été rendus dignes d’être unis à Dieu jusqu’à être avec Lui un seul Esprit, comme l’a dit le grand Paul : Celui qui s’attache au Seigneur est avec Lui un seul Esprit» (1 Cor 6,17), dit le saint.
L’enseignement de saint Grégoire n’a pas été inventé par lui-même, c’est l’enseignement des Pères dont il est le porte-parole, et qu’il a su définir clairement. 
Toute la tradition hésychiaste sur la prière du cœur est basée sur cet enseignement.
L’enseignement de saint Grégoire, qu’on qualifia à son époque de «cause de tous les troubles et de toutes les perturbations de l’Église», lui valut la prison, mais il fut finalement proclamé solennellement par deux conciles réunis à Sainte-Sophie en 1341, et fêté donc chaque grand Carême par toute l’Église.
Le dimanche suivant nous apprenons comment s’unir à Dieu et devenir un homme déifié.

archimandrite Cassien





archimandrite Cassien

jeudi 24 mars 2016

Dormition de l'évêque Antony de New York

Nous venons d'apprendre la dormition de l'évêque Antony de New York. Il s'est endormi dans le Seigneur le dimanche de l'Orthodoxe à l'hôpital. Mémoire éternelle !!!




lundi 7 mars 2016

NOUVELLES DE LA CHAPELLE DE SAINTE MARIE MADELEINE


Je viens de rentrer  au foyer après avoir passé quelques jours dans le Vaucluse.

Les réparations de la chapelle ont bien avancé et nous avons pu célébrer la première divine Liturgie pour le dimanche de Carnaval.


Voilà les agapes :





en Christ, 

archimandrite Cassien

jeudi 25 février 2016

ACCIDENT

On avait prévu la première Liturgie dans la chapelle de sainte Marie Madeleine à Mirabeau, pour le dimanche du Fils prodigue, mais en y allant en voiture j'ai eu un petit accident. Donc la Liturgie est remise pour le dimanche du Carnaval, plaise à Dieu. 

en Christ, 
archimandrite Cassien


mardi 16 février 2016

HOMÉLIE POUR LE DIMANCHE DE LA CANANÉENNE

«En ce temps-là, Jésus s’en alla dans la région de Tyr et de Sidon. Et voici qu'une femme de cette contrée, une Cananéenne, sortit et se mit à lui crier : Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David : ma fille est tourmentée cruellement par un démon ! Mais Jésus ne lui répondit pas un mot. Ses disciples, s'approchant, le priaient en disant : Donne-lui satisfaction, car elle nous poursuit de ses cris ! Alors il répondit : Je n'ai été envoyé que pour les brebis perdues de la maison d'Israël ! Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : Seigneur, viens à mon secours ! Il lui répondit : Ce n'est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens ! Mais elle dit : Pourtant, Seigneur, les chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres ! Alors Jésus lui répondit : Ô femme, grande est ta foi ! Qu'il t'advienne selon ton désir ! Et à l'heure même sa fille fut guérie.» (Mt 15,21-28)
    Nous venons t’entendre l’évangile de la femme cananéenne. Cet évangile se lit si la Pâque est tardive. C’est, pour ainsi dire, afin de boucher le trou entre le 15 e dimanche de Luc et celui du Pharisien et le Publicain, qui débute le pré-carême. Le même évangile se lit également pour le 17 e dimanche de Matthieu et lors de l’onction des malades.
    Essayons de décortiquer un peu cet épisode.
    Ce qui m’intrique le plus c’est l’attitude de cette femme quand le Christ la rebute, et «ne lui répondit pas un mot», et la compare à un chien. Au lieu de se vexer, – comme nous ferions – elle ne se trouble pas et répond plein de sagesse au Maître. D’où venait cette sagesse de cette femme du peuple qui était certainement sans instruction ? De la foi profonde qui est le fruit de l’Esprit saint et la racine des vertus, donc de la sagesse. C’est cette foi qui déplace des montages et cette femme faisait plus car elle faisait incliner le Créateur même des montagnes.
    «Admirez ici la prudence de cette femme : ni elle n’ose contredire le Sauveur, ni elle ne s’attriste des louanges qu’il donne aux autres, ni elle ne se laisse abattre par cette parole, outrageante. Mais elle répliqua : Il est vrai, Seigneur; mais les petits chiens mangent au moins des miettes qui tombent de la table de leur maître. Jésus lui avait dit : Il n’est pas juste; elle répond : Il est vrai, Seigneur. Il appelle les Juifs les enfants, elle enchérit et les appelle maîtres. Il lui a donné le nom de chienne, elle ajoute à cette qualification en rappelant ce que font les chiens, et semble dire au Sauveur : Si je suis un chien, je ne suis point étrangère. Vous me donnez le nom de chien, nourrissez-moi donc comme un chien, je ne puis m’éloigner de la table de mon Maître.» (Saint Jean Chrysostome, homélie 53)
    Cette femme avait cette même foi que ce centenier, et de qui Jésus disait avec étonnement : «Je vous le dis en vérité, même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi.» (Mt 8,10)
    Tous les deux, cet femme et le centenier n’étaient pas juifs, et le Christ n’était pas envoyé vers eux mais vers les enfants d’Israël. Vu cette foi il fait pourtant une exception et accordait la guérison demandée.
    Tyr et Sidon étaient des villes habitées par des Gentils; Tyr était la métropole des Chananéens, Sidon était situé sur les frontières de leur pays, du côté du nord.
    La Cananéenne insistait à tel point que les disciples demandaient le Seigneur de lui donner satisfaction, afin d’avoir la paix, comme on dit. Elle insistait, car il s’agissait de sa fille tourmentée, de chair de sa chair et quelle mère digne de se nom ne donnerait pas sa vie pour son enfant ?
    «Les disciples, qui ne connaissaient pas encore la conduite mystérieuse du Sauveur, le priaient pour cette Cananéenne, soit par un sentiment de compassion soit par le désir de se débarrasser de ses importunités.» (Saint Jérôme)
    Cette fille fut «tourmentée cruellement par un démon», non dans son âme mais dans son corps, c’est-à-dire elle était possédée. Les néo-chrétiens, dont la foi n’est pas basée sur la Tradition de l’Église, mais sur les raisonnements réduisent cette possession à une simple maladie psychique. Pourtant l’évangile en parle à maintes reprises des possessions.
    Cette fille fut possédée dans son corps. Autre chose d’être possédé dans le corps et autre chose d’être possédé dans l’âme. Dans le premier cas, la possession n’est pas nécessairement notre faute mais peut venir de l’extérieur, comme par la magie par exemple, et dans le second cas le malin trouble notre âme, qui est malade et passionnée par suite de nos péchés.
    Si le Christ se rendait dans le pays de Tyr et de Sidon, ce n’était pas par hasard mais précisément à cause de la foi de cette femme, je pense, qui savait transporter des montagnes.
    Pourquoi l’évangile nous relate cet épisode ? C’est pour nous apprendre d’insister sans relâche dans nos prières afin que Dieu vienne à notre aide dans nos besoins et pour nous apprendre également à nous résigner quand Dieu nous humilie par des éprouves.
archimandrite Cassien
   
 «Voici la raison du retard que Jésus mettait à l’exaucer : il savait qu’elle lui tiendrait ce langage, et il ne voulait pas qu’une si grande vertu demeurât cachée.» 
(Saint Jean Chrysostome, homélie 53)

«C'est à juste titre que le Sauveur déclare que cette foi est grande; car sans avoir été ni pénétrés des enseignements de la loi, ni instruits par les oracles des prophètes, les Gentils ont obéi à la prédication des Apôtres aussitôt qu'ils ont entendu leur voix, et ont ainsi mérité la grâce du salut. Mais si le Seigneur diffère d'accorder le salut d'une âme aux premières larmes de l'Église suppliante, il ne faut ni désespérer, ni cesser de demander, mais redoubler de persévérance dans la prière.» 
(Raban Maur)

vendredi 12 février 2016

Chapelle de sainte Marie Madeleine

Je viens de rentrer du Vaucluse, où nous avons commencé à restaurer la chapelle de sainte Marie Madeleine. Plaise à Dieu, il y aura la première divine Liturgie le dimanche du fils prodigue (15/28 février). La chapelle se trouve à Mirabeau, entre Aix en Provence et Manosque, au bord de la Durance.
La voici en vidéo :


Vôtre en Christ, 

archimandrite Cassien

mercredi 3 février 2016

NOUVELLES DE LA MISSION



Je viens de rentrer du Togo, où j’étais trois semaines.

On a célébré la divine Liturgie les dimanches et aussi la grande bénédiction de l’eau à la Théophanie.

Il y a eu 14 baptêmes et un mariage.
Les problèmes du terrain de l’église ne sont toujours pas résolu, malgré qu’on a changé, avec le propriétaire, pour un autre terrain. Il y a toujours des personnes qui réclament en leur faveur le terrain. Hier il y a encore eu une convocation du tribunal, mais tout est en notre faveur.

Voici la chapelle provisoire en reconstruction sur le nouveau terrain.

Le terrain de 4 lots (50 m sur 50 m)



Un évêque de Grèce devait me rejoindre mais ce sera finalement aux calendes grecs. 


En Christ, archimandrite Cassien

mercredi 6 janvier 2016

Nativité du Sauveur

Un nouveau bulletin vient de sortir :


A tous je souhaite une fête de la Nativité du Sauveur
dans la paix et la joie !


Vôtre en Christ, 
archimandrite Cassien


vendredi 1 janvier 2016

Mis au point

Sur un site russe se trouve un article 

qui prétend que le synode Matthéiste et le synode des Résistants se rapprochent.  
D’abord l’archevêque de notre Synode de Chypre s’appelle Sebastien et non Stéphane comme le mentionne cet article. Stéphane c’est notre archevêque d’Athènes.
Ensuite, le synode des résistants (florinien) s’est uni, – après le décès de leur archevêque Cyprien – au synode de Callinique. Donc ce synode des « résistants » n’existe ni ne résiste plus.
Sur les photos, on voit, sur le trône, le nouvel évêque de Chypre, Épiphane et à côté de lui nos évêques André, Ignace, Lazare, Antony et Pantéleimon. Au premier rang un « évêque » florinien en noir. C’est un ami de l’évêque Épiphane qui assiste simplement à notre office. On l’embrasse comme un frère mais personne ne lui baise la main ! D’ailleurs s’il s’agissait d’un rapprochement entre ces deux synodes, il y aurait d’avantage d’évêques et surtout les archevêques.
Donc, cet article, qui cause du trouble parmi nos fidèles, demande à être corrigé de bout en bout.


Vôtre, archimandrite Cassien

Je viens de recevoir l'encyclique de notre Synode de Chypre, où est bien indiqué : «Ici, nous sommes obligés, pour éviter la confusion et la désinformation, que le «métropolite» Cyprien, de la branche d’Akakios, a assisté à l’office …, avec lequel nous avons bien sûr pas de communion ecclésiale (in sacris).