samedi 16 juin 2012

SCIEMMENT J’ATTENDS LE SEIGNEUR


 Dans cette pauvre vie on soupire après la tranquillité, mais à peine un peu d'accalmie, d’autres tempêtes se lèvent. Au début de la vie spirituelle, ce sont nos passions qui nous tiraillent. Une fois l’impassibilité atteinte, les tracasseries viennent de l’extérieur. Sans aller aussi loin que de dire avec Sartre : «L’enfer, c'est les autres,» on se dit, comme le Christ : «Jusques à quand vous supporterai-je ?» (Mc 9,19) et on chante comme le psalmiste : «Si j’avais les ailes de la colombe, je m’envolerais, et je trouverais le repos; voici, je fuirais bien loin, j’irais séjourner au désert.» (Ps 55,6-7)
   Étant impassibles, à quoi nous servent-elles, ces tracasseries ? À nous maintenir dans la vertu et à nous orienter vers Dieu, en qui se trouve la seule véritable paix; en d’autres termes, à ne pas nous permettre de nous bercer dans une fausse tranquillité et à nous aiguillonner vers Celui qui a dit : «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.» (Mt 11,28) Si ce n’est pas à cause de nos péchés que nous sommes accablés, c’est pour le salut du prochain. Portons donc le joug du Christ, et nous trouverons le repos. Comme dit l’Apôtre : «Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ.» (Gal 6,2)
    À quoi servent les intempéries ? À faire enraciner solidement et à faire croître l’arbre afin qu’il porte beaucoup des fruits.
    La paix parfaite sera pour l’autre vie. Dans cette vie-ci pourtant nous goûtons déjà les arrêts, au fur et à mesure que nous avançons dans la vertu. Si nous supportons les épreuves passagères ici-bas, alors «Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.» (Apo 21,4)
    Tout passe finalement et les épreuves que nous avons supportées autrefois, et que nous croyons insurmontables, ont finalement trouvé une issue avec l’Aide de Dieu, et nous ont fait mûrir un peu plus.
    Quand nous aurons appris de ne compter que sur Dieu seul et non sur les hommes versatiles, alors la sérénité descendra en nos coeurs comme une rosée matinale. 
    L’or passe au feu pour être épuré, non pas une fois seulement, mais sept fois (chiffre symbolique qui signifie la perfection). De même le Seigneur nous fait passer par des épreuves afin d’ôter de nous les impuretés et la scorie, de nous rendre pur et précieux comme l’or.
    Le diamant brut ne montre sa beauté qu’une fois poli. Dieu, – comme le tailleur de diamants, – nous polit également et rien ne nous arrive par hasard mais nous sert pour notre bien.
    Pour terminer ces considérations et revenir à ce que j’ai dit au début : Si on s’agite, se révolte, s’impatiente, le fruit n’arrivera jamais à maturité mais se gâte. Supportées pour le Seigneur patiemment et avec science, nos peines auront la paix pour fruit.

Archimandrite Cassien

jeudi 7 juin 2012

Mgr Antony de New York


Le père Antony, qui nous a bien aidé dans le temps pour la mission en Afrique, fut sacré évêque pour New York. Le voici en arrivant en Amérique.

En Christ, archimandrite Cassien

dimanche 3 juin 2012

Pentcôte

Nous venons de fêter la sainte Pentecôte à Saxon, en renfort cette fois-ci : des fidèles de Bosnie, qui habitent en Suisse. Il y a eu un baptême et une mariage pour cette occasion.

Plaise à Dieu, je continuerai donc cette semaine  vers la France.


Bonne fête de Pentecôte !

Vôtre en Christ, archimandrite Cassien