dimanche 29 janvier 2017

Athos

L'higoumène du vieux monastère athonite d'Esphigmenou
condamné à vingt ans de prison

Au jury mixte de la Cour d'Assises de Thessalonique, hier, 11 personnes, dont 8 moines, ont été inculpées de crimes d'instigation à la violence et d'avoir jeté des cocktails Molotov sur des officiers de police et d'autres en juillet 2013 à Karyès.
L'higoumène de l'ancienne Fraternité du monastère d'Esphigmenou, Methodios (Papalamprakopoulos), a été condamné à une peine de vingt ans de prison ferme à exécution immédiate.
Le premier à attaquer, le moine Antipas, a été aussi condamné à vingt ans de prison ferme à exécution immédiate.
Les six autres moines, en tant que complices, ont eu dix ans et quatre mois de prison ferme, avec sursis en attendant un nouveau procès en appel.
Dans une déclaration de la nouvelle Fraternité canonique du monastère d'Esphigmenou, fondée en 2005, il est dit : "La décision de la cour, qui est à exécution immédiate pour les deux premiers, donne la mesure du bon sens. À savoir qu'une chose est la confession de foi et une autre l'usage des   explosifs et de commettre des crimes graves. Les désaccords spirituels et autres désobéissances aux lois de la Sainte Montagne et de l'état sont une autre chose."

Et s'adressant au reste de l'ancienne Fraternité des 110 moines qui occupent le monastère, qui refusent d'accepter les lois de la Sainte Montagne et se sont séparés de la communion du reste de la Sainte Montagne, l'higoumène de la nouvelle Fraternité a déclaré : "La fraternité et l'administration du monastère sont prêtes à accepter tous les frères qui viennent avec de bonnes intentions et de faire tout effort en vue d'une restauration. Nous pouvons tous contribuer calmement et sans fanatisme à mettre fin à l'occupation prolongée, futile et sans espoir, des locaux du monastère."

Leur crime consiste de ne plus commémorer le soi-disant patriarche de Constantinople qui est en train de trahir l’orthodoxie.


L'higoumène Methode condamné

vendredi 6 janvier 2017

Nativité du Sauveur

Avec les prophètes en ce jour se réjouissent la terre et le ciel ! Les anges et les hommes célèbrent cette fête en esprit ! Car voici que notre Dieu, né d'une femme, est apparu dans la chair à ceux qui attendaient parmi les ténèbres et l'ombre de la mort. La grotte et la crèche l'ont reçu, les bergers proclament la merveille, les mages, venus de l'Orient, à Bethléem apportent leurs présents. Et nous-mêmes, de nos lèvres souillées avec les anges nous venons lui chanter : Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur terre que règne la paix ! Car il est venu, celui qu'attendaient les nations, il est venu pour nous sauver de la servitude de l'Ennemi.
Liti de la Nativité




A tous les fidèles et lecteur, 
une Nativité dans la joie et la paix et Sauveur !

Vôtre, archimandrite Cassien