samedi 4 septembre 2010

LA FOURBERIE DES JUIFS

Le passage de l'évangile d'aujourd'hui décrit une partie de la tentative des pharisiens d'embrouiller le Christ de façon sournoise.


D'abord, il Lui demandèrent s'ils devaient payer l'impôt aux Romains.


Le Christ leur répondit par la phrase bien connue : “Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu”.


Puis vinrent les Sadducéens, qui ne croyaient pas en la résurrection des morts, et Lui demandèrent avec sarcasme lequel des frères, dans le cas d'une femme qui avait été mariée successivement à sept frères, lequel des sept l'aurait comme femme après la résurrection des morts.


Le Christ leur répondit, en réaction à leur question sarcastique, qu'après la résurrection, le mariage ne sera pas nécessaire car les hommes vivront comme des “anges de Dieu”.


Cependant, en ce qui concerne la résurrection des morts, Il répondit ce que Dieu avait dit, “Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants.” Après cette réponse, les Sadducéens eurent honte et s'en allèrent. Dès que les pharisiens eurent appris cela, ils revinrent voir le Christ et l'un d'eux, un docteur de la Loi, Lui demanda, quel est le plus grand commandement de la Loi. Le Christ, après avoir répondu concernant l'amour de Dieu et du prochain, demanda aux pharisiens : “Puisque vous reconnaissez que le Christ est fils de David, comment David nomme le Christ son Seigneur ?” Sur cette question, les pharisiens s'en allèrent et dorénavant ils ne tentèrent plus d'interroger le Christ. Leur sournoiserie ne leur servit à rien en face de la Vérité, tout comme la sournoiserie humaine ne peut prévaloir devant la Vérité éternelle, qui est le Christ Lui-même.


Archimandrite Eustache

Aucun commentaire: