vendredi 31 octobre 2014

MISE AU POINT

MISE AU POINT

Tim Cook, le patron d’Apple vient d’avouer qu’il est gay et affirme : «Je suis fier d'être gay et je considère mon homosexualité comme l'un des plus beaux cadeaux que Dieu m'ait fait» Devant un tel blasphème, je ne peux me taire car Dieu n’est pas l’auteur du mal. L’homosexualité est une maladie de l’âme (psychisme), un vice, – pour appeler le chat un chat. 
Si le pape et sa suite disent maintenant que les personnes homosexuelles «ont des dons et des qualités à offrir à la communauté chrétienne», ce n’est pas faux bien sûr, mais l’intention dans laquelle cela est dit, — vouloir innocenter l’homosexualité, — est à condamner. Pour être juste, cette déclaration du Vatican n’a pas fait l’unanimité des participants au synode, qui en a discuté, et le rapport final «relatio synodi» n’a pas tranché sur le sujet.
Un homosexuel peut avoir des valeurs, et en a généralement, et s’il ne vit pas en couple avec un partenaire du même sexe, n’est pas à condamner mais à plaindre pour cette tendance contre nature. C’est plus difficile à soigner qu’une passion naturelle mais avec l’aide de Dieu tout est possible. C’est écrit comme avec de l’encaustique, comme disait un père du désert, et s’efface plus difficilement qu’une écriture à l’encre. L’Église possède les moyens pour purifier et rendre l’âme malade en harmonie avec le corps.
Généralement l’homosexuel est plutôt une victime et son problème vient souvent de ses parents. Parfois cela vient aussi par un accident de la vie. Il faut donc compatir et non condamner. Le péché est à condamner mais le pécheur est à sauver. Si je ne dis pas au pécheur qu’il pèche, je suis coresponsable, et si je ne préviens pas un aveugle du trou dans lequel il risque de tomber, je suis coupable de sa chute. 
Dans le voisinage du foyer vivent des homosexuels en couple. Je leur adresse, bien sûr, le bonjour et ne les méprise aucunement. Si pourtant un jour j’avais l’occasion de leur parler, je leur dirais ce que je viens d’écrire. Cependant je ne suis pas le gendarme du village chargé d’enrayer les défauts de chacun, et sans discernement on fait plus de mal que de bien en parlant à tort et à travers.
C’est autre chose que de naître avec les deux sexes. C’est une anomalie de la nature et c’est le corps qu’il faudra soigner dans ce cas. Je n’ai pas de solution toute prête pour cela et il faudra voir quoi faire pour chaque cas. Cela ne rentre pourtant pas dans le sujet de cet article.
Je sais que je m’attire les foudres de mes contemporains en parlant ainsi dans notre «génération perverse et corrompue» (Phil 2,15) mais je préfère être du côté de Lot que de celui des sodomites qui ont attiré sur eux la foudre de Dieu.
Il ne s’agit nullement d’une intolérance de ma part mais du refus de vouloir normaliser ce qui est mauvais. Quelqu’un qui a cette faiblesse, pour m’exprimer ainsi, mais qui se retient, qui lutte pour s’en défaire, celui-là a un grand mérite et bien sûr dans l’Église il y a des personnes qui ont cette anormalité.
Revenons à Tim Cook et finissons-en. Il n’y a rien à dire sur le fait d’avoir avoué sa tendance homosexuelle en vue de lutter contre l’intolérance, mais par contre attribuer à Dieu ce «don» ne peut pas être toléré !

archimandrite Cassien

Deux paragraphes furent enlevés, n'exprimant pas exactement l'enseignement de l'Eglise.
 


Beaucoup de bonnes choses ne semblent pas telles aux hommes qui ne possèdent pas une intelligence capable de juger avec exactitude.
(saint Basile le Grand; lettre 204, aux habitants de Néocésarée)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bénissez,
Enfin, des propos vrais, clairs et nets sur la question, sans haine, sans mépris.
C'est cela l'orthodoxie !
Merci, père.

En Christ,
l'indigne K.