mercredi 9 juillet 2025

214 et texte

 Mes chers,

voici le bulletin 214

Je viens de mettre sur noter site le livre : "Le salut des pécheurs.

Un texte fort connu dans le milieu orthodoxe et très utile.

A. Cassien

lundi 7 juillet 2025

NOUVELLES

 Je viens de rentrer de Suisse où nous avons célébré la divine liturgie ce dimanche (4e de Matthieu), dans la chapelle de saint Maurice à Saxon.

Le jour avant, samedi, fut baptisé Basile, le second fils de Gaian et Marie Monnet.





a. Cassien

samedi 7 juin 2025

PENTECÔTE

 En cette fête d'achèvement, fidèles, célébrons joyeusement la Pentecôte où s'accomplit la promesse du Christ : car en ce jour le feu du Consolateur sous forme de langues sur terre descend et les disciples illuminés sont initiés aux mystères du ciel : voici la lumière du Consolateur brillant sur l'univers. 

Cathisme de Matines de Pentecôte


Tous mes vœux pour la sainte Pentecôte, 
a. Cassien

mercredi 4 juin 2025

213

 Un nouveau  bulletin est prêt : 213

mardi 3 juin 2025

PREMIER CONCILE ŒCUMÉNIQUE DE NICÉE

 

 Nous venons de célébrer le premier concile œcuménique de Nicée en 325. Quelques remarques sur une icône tardive de ce concile.

Sur l’icône est représenté à côté de l’empereur Constantin le pape Sylvestre, ce qui ne correspond aucunement à la réalité historique. Voici ce qui est marqué sur le site « Wikipedia » :

« Seul un évêque vient d'Italie, un de Gaule et un d'Afrique du Nord tandis que Rome n'est représentée que par deux prêtres envoyés par l'évêque Sylvestre, qui n'a pas fait le déplacement.» (https://fr.wikipedia.org/wiki/Premier_concile_de_Nicée)

En plus, de le représenter avec la tiare à trois couronnes ne tient pas. « La tiare papale remonte à l'antiquité tardive. À l'origine, elle consistait en une sorte de « toque » fermée à paroi rigide, qu'on accompagna d'une première couronne à partir de 1130. La majorité des historiens s'accorde pour attribuer au pape Boniface VIII l'ajout d'une deuxième couronne à la tiare, précisément en 1301. C'est Benoît XII qui, en 1342, fit ajouter peu avant sa mort une troisième couronne à la tiare. Toutefois, selon d'autres historiens, c'est Jean XXII qui aurait fait ajouter cette troisième couronne, ou bien encore Urbain V ; l'incertitude reste grande à ce sujet et rend peu aisée l'interprétation précise des trois couronnes, faute d'en pouvoir repérer l'origine exacte. 

Revenons à l’icône décadente. En plus, Constantin ne présida pas au milieu mais est assis à côté, comme s’il faisait partie de l’assemblée des évêques. La représentation dans l’ensemble tend vers le naturalisme. L’icône est signée par Michel Damascène en 1591. Celui-ci  est fortement influencé par l’école vénitienne, où il a séjourné. L’adoration des trois mages, ci-après le montre fort bien. 




A. Cassien

dimanche 1 juin 2025

RETOUR

 Mes chers,

je viens de rentrer du voyage. 

Les "bureaux" du foyer sont donc de nous ouverts. 

Fermeté toujours vers 20 h !

vôtre a. Cassien

mercredi 30 avril 2025

LES ÉPREUVES DANS LA VIE

    Maintes fois, j’ai déjà parlé à tel ou tel fidèle des épreuves qui jalonnent notre chemin. En voici, en quelques mots, un résumé par écrit.

Les soi-disant malheurs qui nous accablent ne surviennent jamais par hasard mais toujours par la volonté de Dieu, ou du moins avec sa permission. Si nous les acceptons au fond de notre cœur, alors ces épreuves portent de multiples fruits : elles nous purifient, nous font avancer spirituellement, nous apprennent la patience et l’humilité, et peuvent même aider les autres.

Le Seigneur a le pouvoir de nous préserver des malheurs – s’il le juge bon – parfois par des moyens étonnants, comme dans la vie d’un saint qui s’était réfugié dans une caverne devant ses ennemis. Une araignée tissa une toile à l’entrée ; les ennemis passèrent leur chemin, ainsi détournés de leur dessein.

Il est normal et humain d’être ébranlé au premier instant devant une épreuve violente ; mais, en se tournant ensuite dans la prière vers Dieu, le calme revient et la force de la supporter aussi. L’épreuve ne disparaît pas nécessairement, mais le Christ nous fortifie et nous donne les moyens de la supporter, afin que nous en sortions vainqueurs.

Plus on avance spirituellement, plus on aura la force de vaincre, et surtout, ces épreuves nous ébranleront de moins en moins.

Dans les sentences des Pères du désert, on raconte l’histoire d’un jeune moine qui, chaque jour, était insulté et même frappé par son ancien irascible. Si, un jour, il n’y avait rien de tel à supporter, il en était déçu : il savait qu’il ne recueillerait alors aucun fruit spirituel.

Les frères demandèrent à un vieillard de cesser ses grands travaux. Il leur répondit : «Je vous le dis, enfants, Abraham a lieu de se repentir, en voyant les grands dons de Dieu, de ce qu’il n’a pas lutté davantage.»

Le psalmiste dit tout cela à sa manière : «Le soir, les pleurs viennent loger avec nous, et le matin il y a un chant de joie.» (Ps 30, 5)

Demander même une épreuve à Dieu nous est grandement profitable ; mais qui en a la force ? Ayons donc, au moins, le courage de nous plier sans rechigner, sans nous révolter au moment d’une tentation ou d’une épreuve; cela nous sera déjà très profitable !

Pensons aussi que le Sauveur, le seul sans péché, a supporté, pour nous sauver, tant d’épreuves, jusqu’à la mort sur la croix; portons donc notre petite croix, au moins, avec résignation.

«Le sage écoutera et croîtra en science; l’intelligent acquerra du sens pour comprendre un proverbe et une allégorie, les paroles des sages et leurs énigmes.» (Pr 1, 5)

A. Cassien


mardi 29 avril 2025

Nouvelles

 Nous avons célébré la solennité de Pâque à Saxon (Suisse).

Il y a eu trois baptêmes le samedi avant : Joseph, sa mère Agnès et Marie la grand-mère.

J'ai du revenir en urgence au foyer et plaise à Dieu, je repartirai lundi prochain.

Je serai absent au moins jusqu'à l'Ascension.  



Christ est ressuscité !
vôtre a. Cassien

jeudi 17 avril 2025

Pâques 2025

 Christ est ressuscité !

Plaise à Dieu, nous célébrons la Pâque en Suisse, et ensuite je serai un mois absent.

Je souhaite à tous une Pâque joueuse 

Vôtre a. Cassien




lundi 14 avril 2025

LUNDI DE LA SEMAINE DE LA PASSION



Aujourd’hui, nous commémorons, comme chaque année, le saint patriarche Joseph qu’on appelle au-beau-visage ou le tout-bon. Il est l’image du Christ qui va à sa passion. Joseph fut jalousé et haït par ses frères tel le Christ le fut par les juifs. 

Il fut vendu comme esclave. « Ils vendirent Joseph pour vingt pièces d’argent aux Ismaélites. » (Gen 37,28) Ils aurait pu se libérer, en disant qu’il est leur frère, mais par son humilité il s’est tu. De même le Sauveur aurait pu éviter la crucifixion par sa puissance. « Il a été opprimé et affligé, et il n’a pas ouvert sa bouche. Il a été amené comme un agneau à la boucherie, et a été comme une brebis muette devant ceux qui la tondent; et il n’a pas ouvert sa bouche. » (Is 53,7) Paroles que le prêtre dit lors de chaque prothèse (préparation des saints dons). 

« Ils dépouillèrent Joseph de sa tunique, de la tunique bigarrée qui était sur lui. »(Gen 37,23) Ainsi le Messie fut dépouillé de sa tunique : « Les soldats donc, quand ils eurent crucifié Jésus, prirent ses vêtements et en firent quatre parts, une part pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique. Or la tunique était sans couture, tissée tout d’une pièce depuis le haut jusqu’en bas. » (Jn 19,23) 

En Egypte, Joseph fut injustement mis en prison : « le seigneur de Joseph le prit, et le mit dans la tour, dans le lieu où les prisonniers du roi étaient enfermés. » (Gen 39,20) Egalement Jésus fut enfermé dans le prétoire : «Ils mènent donc Jésus de chez Caïphe au prétoire ». (Jn 18,28) 

Le patriarche pardonna à ses frères, quand ils venaient en Egypte pour acheter du blé. « Ne soyez pas attristés, et ne voyez pas d’un œil chagrin que vous m’ayez vendu ici, car c’est pour la conservation de la vie que Dieu m’a envoyé devant vous. » (Gen 45,3) L’Apôtre dit, concernant les juifs endurcis : « c’est qu’un endurcissement partiel est arrivé à Israël jusqu’à ce que la plénitude des nations soit entrée ; et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu’il est écrit, Le libérateur viendra de Sion; il détournera de Jacob l’impiété. » (Rom 11,25-26)

Voici quelques aspects de la préfiguration et de la ressemblance du patriarche par rapport au Seigneur, qui va à sa passion afin de nous sauver. 


a. Cassien

vendredi 14 mars 2025

Décès du père Syméon

 Je viens d'apprendre la dormition du père Syméon de Serbie. Après une opération du cœur à l'hôpital, il y a une bonne semaine, il ne s'est plus réveillé. Mémoire éternelle !





dimanche 26 janvier 2025

RACHETEZ LE TEMPS

 L’Apôtre dit par deux fois ces mots : «Rachetez le temps, car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit; entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur; rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus Christ…» (Eph 5,16) 

«Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, et rachetez le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun.» (Col 4,5)

Expliquons cela un peu. La première fois il est question de ne pas perdre son temps, de ne pas être inconsidéré, car pour chaque parole et acte, il faudra rendre compte, et la vie est courte. 

La seconde fois, l’apôtre Paul enseigne comment parler à ceux qui sont en dehors de l’Église. Que notre parole soit porteuse de grâce et pas fade, afin qu’elle profite au prochain. 

Il rappelle que les jours sont mauvais, c’est-à-dire, qu’il ne faut pas perdre son temps dans des futilités, ou carrément dans des actions mauvaises; bien au contraire en profiter pour prier, parler avec sagesse et agir en conséquence. Il demande aussi de remercier le Seigneur pour «toutes choses», pas seulement ce qui nous semble bon mais aussi pour les épreuves et les travers de la vie.

Quand il dit de se conduire avec sagesse envers ceux du dehors, cela confirme ce que dit le Christ : «Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes.» (Mt 10,16) «Mettez-vous en garde contre les hommes,» continue le Christ, qui rejoint ainsi la parole de l’Apôtre : «les jours sont mauvais.» Si cela était déjà ainsi au temps des apôtres, c’est, à plus forte raison, valable et vrai aujourd’hui où se réalise ce que dit le même apôtre à Timothée : «Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs,» et le reste. (II Tim 3,2) Ces paroles-ci de Jésus vont dans le même sens : «Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent.» (Mt 7,6)

Que veut dire finalement «rachetez», si ce n’est profiter de notre temps en vue de notre bien spirituel, et d’être prêt quand le Seigneur viendra redemander notre âme. «Tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas.» (Mt 24,44)

Une chose est plus que sûre : Il faudra quitter un jour cette pauvre vie, mais la question est quand et comment ? La vie du moine est focalisée sur cette sortie, mais le simple fidèle n’y échappe pas non plus ! Pensons-y un peu plus souvent, car dans l’autre vie ce sera trop tard. 


A. Cassien


jeudi 16 janvier 2025

LE BAPTÊME DU CHRIST

 Jésus s’est fait baptiser par Jean dans le Jourdain, «à Béthanie, au delà du Jourdain», précise Jean (1,28). 


Alcuin. «Béthanie signifie maison d'obéissance, ce qui nous apprend que c'est par l'obéissance de la foi, que tous les hommes doivent parvenir au baptême.»

Origène. (Traité 7 sur saint Jean) Béthanie signifie encore maison de la préparation, et cette signification se rapporte parfaitement au baptême de Jean, qui avait pour fin de préparer au Seigneur un peuple parfait.

Avant de parler du baptême du Christ, je voudrais préciser ce qui l’avait précédé. Le Messie avait déjà choisi des disciples avec lesquels il assista aux noces à Cana en Galilée, où il fit le miracle de l’eau changé en vin. Il prêchait déjà et baptisait, «toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c’étaient ses disciples.» (Jn 4,2) Le Christ n’avait pas encore vraiment commencé sa mission. C’était, dirais-je, juste un essai. Après le miracle à Cana, «Jésus monta à Jérusalem,» (Jn 2,13, car la Pâque des Juifs était proche. Avant cette fête Jésus chassa les vendeurs du Temple. «Ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les …» (Jn 2,15)

«Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée. Comme il fallait qu'il passât par la Samarie…» C’est là qu’eut lieu l’épisode avec la samaritaine au puits de Jacob.

«Alors Jésus vint de la Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui.» (Mt 3,13) Le baptême se faisait après la Pâque juive. Juste après le baptême, «Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable.» (Mt 4,1) «Dès ce moment Jésus commença à prêcher,» (Mt 4,17) vraiment, car étant maintenant empli pleinement de l’Esprit saint. Non qu’il n’avait pas avant grâce et sagesse, – comme Dieu, il était parfait, étant la perfection même, – mais comme homme, «Jésus croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.» (Luc 2,52) Il prêchait déjà à 12 ans dans le Temple mais en tant qu’homme il se perfectionnait encore. 


Quelques mots maintenant concernant son baptême dans le Jourdain. Pourquoi Jésus se fit baptiser par Jean ? Cela n’était aucunement une prescription de la Loi. «Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel, ou des hommes ?» fut demandé aux sacrificateurs et les anciens du peuple, et ceux-ci l’ignoraient. (cf. Mt 21,23-27) Le Christ n’était pas venu «pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir,» disait-t-il. ( Mt 5,17) «Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste,» (Mt 3,15) dit Jésus à Jean, donc pas ce que la Loi aurait prescrit mais l’économie de Dieu. 

Saint Hilaire de Poitiers (chap. 2 sur saint Matthieu) En un mot, Jean ne peut consentir à le baptiser comme Dieu, et Jésus lui-même lui enseigne qu’il le doit être comme homme : «Jésus lui répondant, lui dit : Laissez-moi faire pour cette heure.»

Son baptême servit encore bien plus pour la gloire de Dieu, la manifestation de la sainte Trinité. Jean «vit les cieux s’ouvrir, et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe.» (Mc 1,10) Et «une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection.» (Mt 3,17) C’était la voix du Père, lui qui n’a pas de voix ni de forme, mais qui emprunta une voix humaine pour se faire entendre, comme au Sinaï : «la voix du Seigneur se fit entendre.»  (Ac 7,31) Le tropaire de la Théophanie précise également que c’est la voix du Père : «car la voix du Père, se fit entendre, et l’Esprit sous forme de colombe…» L’Esprit emprunta cette forme puisque la colombe symbolise la pureté et l’innocence. Il est écrit «comme une colombe» c’est-à-dire semblable. 

Saint Jean Chrysostome. (sur saint Matthieu) «L’Esprit saint a voulu paraître sous la forme d’une colombe, parce que de tous les animaux, la colombe est celui qui cultive le plus le sentiment de l’amour.»

Saint Bède le Vénérable. «Il convenait que l'Esprit saint descendît sous la forme de la colombe, qui est simple, sans fiel, sans malice, afin de nous faire comprendre par cette figure qu'il cherche les cœurs simples et qu'il dédaigne d'habiter dans les cœurs impies.» Jean seul entendit la voix et voyait la colombe car le peuple autour n’était pas digne. «et il vit …», c’est-à-dire Jean (Mt 3,16 et Mc 1,10).

«Au moment où il sortait de l’eau,» dit Marc (1,10) et Luc : «pendant qu’il priait.» (3,21) C’était donc après le baptême qu’à eu lieu la manifestation trinitaire, quand le Christ avait accompli ce geste, à notre place pour nos péchés, lui l’innocent, l’immaculé. 

«Et aussitôt l'Esprit le poussa dans un désert.» (Mc 1,12) C’est déjà un autre événement qui demanderait une autre explication.

A. Cassien

 


mardi 7 janvier 2025

MESSAGE DE LA NATIVITÉ DU SAUVEUR

«Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre, aux hommes bienveillance,» (Luc 2,14) chantaient les anges au-dessus de la grotte où naquit l’Emmanuel.

Ces trois choses : Gloire à Dieu, paix sur la terre et bienveillance parmi les hommes, se conditionnent mutuellement et l’une ne va pas sans l’autre. Si 

nous ne glorifions Dieu, il ne peut y avoir la paix sur la terre, et s’il n’y a pas la bienveillance entre nous, Dieu n’est pas glorifié, et la paix est exclue. 

Cela vaut pour l’humanité ensemble et pour chacun de nous. La paix du cœur suppose que nous aimions nos prochains et que Dieu est au centre de notre vie.

C’est pour cela que le Sauveur s’est incarné et a donné sa vie pour nous sur la croix. 

Que donc les vœux des anges se réalisent ! Voilà ce que je souhaite de tout mon cœur.


Vôtre archimandrite Cassien