mardi 29 décembre 2015

nouvelle chapelle

Gloire à Dieu ! Après des multiples recherches, nous avons trouvé enfin une chapelle dans le Var, que le propriétaire met gracieusement à notre disposition. Dès que je serai de retour d’Afrique, au début du février civil, on fera quelques réparations nécessaires et dès que possible, il y aura la première Liturgie.


Vôtre archimandrite Cassien


mardi 22 décembre 2015

L’incroyable histoire de Poutine et des Juifs

Pour contrebalancer les articles dans notre presse mensongère, qui font de Poutine et de la Russe le bouc émissaire de ce qui se passe dans le monde, voici un récit :

La photo qui figure à la une montre Poutine racontant son histoire. Beaucoup de personnes d’entre vous n’auront jamais vu, entendu, ou lu l’histoire suivante. Une fois que vous la connaîtrez, vous ne plus verrez jamais Poutine de la même façon.
Voilà une petite histoire, qui a eu lieu à Saint-Pétersbourg il y a environ 50 ans. Un jeune garçon non-juif grandissait dans une famille très pauvre. A cette époque, la plupart des gens vivaient dans des appartements que plusieurs familles partageaient, il y avait des chambres pour les familles et une cuisine et un salon communs pour tous.
Ses parents n’étaient presque jamais à la maison. Il avait la chance que la famille voisine dans l’appartement commun l’invite souvent, afin de ne pas le laisser seul. Le père était professeur et l’aidait à faire ses devoirs, il le gardait par amitié pour ce jeune garçon. La famille, qui était juive, l’invitait aussi pour les repas du vendredi soir, le Shabbat. Il se souvient de la façon dont ils avaient l’habitude de prendre un vieux livre et de lire après le repas.
A cette époque, le garçon racontait à ses parents : « Ces gens sont impressionnants. Ils ne se battent jamais entre eux. Il y a beaucoup de respect entre le mari et la femme, une belle famille émouvante. »
Beaucoup, beaucoup plus tard, le même garçon a grandi et est devenu Premier maire adjoint de Saint-Pétersbourg. Il était question de l’ouverture d’une école juive à Saint-Pétersbourg, il y a environ 19 ans. Le maire adjoint a appris que le gouvernement de la ville ne donnait pas la permission d’ouvrir l’école, pour des raisons qu’il ignorait.
Il s’est adressé au vice-ministre de l’éducation et lui a demandé « comment se fait-il que vous ne voulez pas donner l’autorisation d’ouvrir l’école juive ? » Il a répondu, « parce que je suis juif et tout le monde dira que c’est parce que je suis juif que j’ai permis l’ouverture de l’école. Je pensais que ce serait mieux de garder le statu quo. Il n’y a pas école juive et nous allons laisser la situation telle qu’elle est, ce sera mieux pour tout le monde. »
Le garçon, adjoint au maire de Saint-Pétersbourg, a pris les papiers et a signé les documents lui-même. Bien qu’il n’ait pas été autorisé à signer parce qu’il n’avait aucune prérogative du ministère de l’Education, il a néanmoins signé les papiers. C’était la première école juive a ouvrir ses portes à Saint-Pétersbourg. Ce garçon était Vladimir Vladimirovitch Poutine.
Cinquante ans plus tard, ce jeune garçon aidé par une famille juive, a marqué de son empreinte la vie juive en Russie, et il n’y a aucun doute que sa renaissance et sa réussite sont dues à la présidence de la Russie de M. Poutine. Aucun autre président dans le monde n’a fait face avec tant de force et de manière si radicale à l’antisémitisme. 

JUIF ET JUIF

Le Sionisme est une chose, c'est un mouvement politique.
Autre chose est la religion juive, dont font partie les juifs qui remontent à Abraham, les juifs convertis, Ashkénazes et Séfarades, et les juifs d’Ethiopie, qu’on appelle les Falashas.
Autre chose aussi le peuple juif, dont les membres ne pratiquent pas nécessairement la religion juive.
Autre chose encore Israël qui est une nation où habitent aussi bien des juifs que des personnes originaires d’autres nations.
Le Sionisme est pour nous à rejeter car …, mais la religion juive est à tolérer, et bien que leurs ancêtres aient fait crucifier le Seigneur, les juifs doivent être aimés, car ce sont nos prochains, et Israël est à visiter car c'est la Terre sainte où le drame de notre salut s’est accompli.
A. Cassien

mardi 8 décembre 2015

Sermon pour l’approche de la fêté de la Nativité du Sauveur



Aux approches de la très-sainte solennité dans laquelle notre Sauveur, a bien voulu naître parmi les hommes, par une effet d'une miséricorde toujours admirable, il est de notre devoir, mes très chers frères, de penser sérieusement à la manière dont nous devons nous disposer à l'avènement du Tout-puissant, pour avoir le bonheur de recevoir notre Roi et notre Maître, au milieu des acclamations de joie, avec l'honneur, la gloire et les louanges convenables, et de paraître en sa présence avec des transports dignes de lui, dignes des bienheureuses troupes de saints qui l'environnent. Autrement, nous mériterions d'être rejetés de devant lui, à cause de notre difformité, et de souffrir avec les pêcheurs une confusion éternelle. Je vous exhorte donc et je vous prie d'apporter tous vos soins, avec la grâce de Dieu, pour vous approcher en ce grand jour de l'autel dit Seigneur, avec une conscience nette et sans tâche, un cœur pur et un corps chaste, et d'y recevoir son corps et son sang, non à votre condamnation, mais pour la guérison et le salut de vos âmes.  Le Corps de Jésus Christ est proprement notre vraie vie, comme il le dit lui -même : Si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang vous n'aurez pas la vie en vous. (Jn 6,14). 
Celui donc, qui veut en recevant Jésus Christ, recevoir en même temps la vie, qu’il change sa vie criminelle; car, s'il ne change pas de vie, ce serait à sa condamnation, qu'il recevrait l'auteur de la vraie vie; au lieu de rendre son état meilleur, il le rendrait pire, et se donnerait la mort, au lieu de se donner la vie; car, c'est ainsi que l'explique l’Apôtre :  Celui qui mange le corps du Seigneur, et qui boit son sang indignement, mange et boit son jugement et sa condamnation. (1 Cor 11,27). 
S'il nous convient, en tout temps, d'être comblés et brillants de bonnes œuvres; combien à l'approche de la naissance de notre Seigneur, nos bonnes œuvres doivent-elles plus luire, devant les hommes, comme dit l'Evangile. (cf. Mt 5,46). Un peu de réflexion sur ce qui se passe parmi nous suffirait pour vous engager, mes frères, à suivre les avis que je vous donne. Lorsque un grand de la terre veut fêter sa naissance ou celle de son fils, avec quelle minutieuse attention n'approprie-t-il pas sa maison, quelques jours auparavant ! Si elle n'est pas assez claire, il la fait blanchir, il la fait orner et parsemer de fleurs, en un mot, il n'épargne ni soins, ni dépenses, pour ramasser tout ce qui peut procurer de la satisfaction à l'esprit et de l'agrément aux sens. Pourquoi tout cela, mes très chers frères ? Pour célébrer, avec joie, le jour de la naissance d'un homme, qui doit bientôt mourir. Or, si l'on se fait un plaisir de tous ces soins, de toutes ces attentions et de ces dépenses, pour la fête de sa naissance ou de celle de son fils; que ne devons-nous pas faire, dans l'attente où nous sommes du jour de la naissance de notre Seigneur ? Cet homme, pour qui vous faites si volontiers tous ces préparatifs, doit bientôt mourir; que ne devez-vous donc pas faire pour celui qui est immortel ? Voyez donc à apporter tous vos soins, pour que Dieu ne voie rien dans votre âme, de ce que vous ne voudriez pas vous même trouver dans votre propre maison, en un de vos jours de fête. 
Si un respectable père de famille, si un grand prince, vous invitait à la fête qu'il ferait au jour de sa naissance, comment voudriez-vous y paraitre vêtus ? Ne rechercheriez-vous pas, ce qu'il y a de plus propre, de plus nouveau, de plus parant, de plus éclatant ? 
Faudrait-il vous dire, que des habits anciens, vieux, grossiers, tachés et malpropres, déplairaient et offenseraient ceux qui vous auraient invité ? Feriez-vous moins, donneriez-vous moins d'attention, pour solenniser le jour de la naissance du roi éternel ? J'ai la confiance, qu'avec le secours de Jésus Christ, vous allez faire tous vos efforts pour orner votre âme de toutes sortes d'œuvres, de vertu, de simplicité, de tempérance, comme  d'autant de fleurs, de pierres précieuses, afin d'aller, en quelque sorte, au-devant de la solennité du roi éternel, c’est-à-dire, de la naissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ; et avec une conscience tranquille et assurée, par la pratique des brillantes vertus de chasteté, de charité et de l'abondance des aumônes. Si c'est de cette manière que vous vous disposez à célébrer le jour de la naissance de notre divin Sauveur, il viendra à vous, il ne vous honorera pas seulement d'une visite, comme en passant, mais il reposera en vous, et prendra plaisir d'y établir sa demeure pour toujours, ainsi qu'il est écrit : J'habiterai en eux et je marcherai au milieu d’eux, et encore me voici à la porte et je frappe, si quelqu'un se lève et m'ouvre la porte, j'entrerai chez lui, et je mangerai avec lui; et lui avec moi. Heureuse l'âme qui s'applique, avec la grâce de Dieu, à régler si bien sa vie; elle mérite que Jésus Christ la visite et demeure en elle. Que cette autre, au contraire, qui se souille de toute sorte de mal, est à plaindre, qu'elle est  malheureuse, qu'elle est digne de toutes nos larmes, puisque ce n'est pas Jésus Christ, qui repose en elle, mais le diable qui commence à la dominer. Si un tel pêcheur ne recourt, promptement au remède de la pénitence, la lumière de la foi, la douceur des consolations, la vie de la grâce se retirent de lui et l'abandonnent, et il est livré aux ténèbres de ses passions, à des remords cuisants, et enfin à la mort. Quelque déplorable que soit cet état, que ce pécheur ne se défie pas cependant de la grande bonté de notre Seigneur; qu'il n'achève pas de se briser et de se perdre par un mortel désespoir; au contraire, qu'il recoure  promptement à la pénitence, et pendant que les plaies de ses péchés sont encore toutes fraiches et toutes récentes, qu'il y applique des remèdes salutaires. Notre médecin, mes frères, c'est Dieu, il est tout puissant, ses remèdes sont efficaces; ils peuvent guérir nos plaies si parfaitement, qu'il ne reste pas même, le moindre vestige des cicatrices de nos blessures. Abstenons-nous donc de tout ce qui pourrait souiller nos âmes, plusieurs jours avant la naissance de ce médecin si puissant et si bienfaisant. Et ainsi, toutes les fois que vous vous disposerez à célébrer la naissance du Seigneur et les autres solennités. 
  Evitez sur toutes choses l'ivrognerie, résistez à la colère, comme vous feriez à une bête cruelle; bannissez de votre cœur la haine, comme un poison mortel, que votre charité soit si abondante, qu'elle n'embrasse pas vos amis seulement, mais vos ennemis même; vous pourrez dire alors, avec assurance, en récitant l'oraison du Seigneur : Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Comment en effet, celui qui aurait de la haine, ne fut-ce que contre un seul homme, oserait-il s'approcher de l'autel du Seigneur ? L'évangéliste saint Jean ne craignant pas de nous dire, ce que nous ne devons écouter qu'en tremblant; que tout homme qui hait son frère est homicide. Sur cet avis, je m'en rapporte à vous, mes frères, jugez-en vous-même ? Convient-il qu'un homicide, avant d'avoir fait pénitence, ait la présomption de recevoir l’Eucharistie ? Saint Jean ajoute, et ceci est bien clair encore : Celui qui hait son frère, est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les  ténèbres l'ont aveuglé; et encore : Quiconque n'aime pas son frère , demeure dans la mort; et enfin : Si quelqu’un dit j'aime Dieu, et qu'il  haïsse son frère qu'il voit, peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas ? Qui n'est pas effrayé, qui Il ne se réveille pas à ce tonnerre, et conserve encore de la haine ou de la colère dans son cœur ? Croyez-moi, mes frères, il ne dort pas, il est mort. Occupez-vous sans cesse de ces vérités, mes très chers frères, et que ceux qui sont bons fassent leurs efforts, avec la grâce de Dieu, pour persévérer dans les bonnes œuvres; car ce n'est pas celui qui aura commencé, mais : Celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, qui sera sauvé. Que ceux, au contraire, qui jusqu'ici n'auraient donné l'aumône, qu'avec peine, qui se seraient laissés emporter par la colère et la violence, qui auraient été enclins et assujettis aux voluptés et aux plaisirs des sens, se hâtent, avec le secours de Dieu, de se corriger, de se défaire de ces misérables passions, afin d'avoir la consolation de ne s'occuper plus qu'à faire de bonnes œuvres, et de mériter non d'être rejetés avec les impies au jugement de Dieu, mais de recevoir les récompenses éternelles avec les justes et ceux qui ont fait miséricorde, par la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, qui vit et règne avec le Père, le saint Esprit dans tous les siècles des siècles. 

saint Césaire d'Arles


samedi 5 décembre 2015

écrits nouveaux

Je viens de mettre sur le site les discours théologiques de saint Grégoire le Théologien et également quelques lettres de saint Paulin de Nole.
Les écrits de saint Césaire d'Arles sont en train d'enrichir notre site.

a. Cassien